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ACTES DE L'ATELIER RIF-AMARC-TOGO


ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES

PRODUCTRICES DE RADIOS COMMUNAUTAIRES

Thème : « Les formats radiophoniques »

FOPADESC, DU 28 MAI AU 1ER JUIN 2001

 

ACTES

13 BP  132  Lomé 13  -   Togo       -       Tél ; (228) 2225 19 49 ;

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AVANT - PROPOS                                  

La section togolaise du Réseau International des Femmes de l’Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires (RIF-AMARC-TOGO) a organisé du 28 mai au 1er juin 2001 dans l’enceinte de la Fondation Panafricaine pour le Développement Economique Social et Culturel (FOPADESC) à Agoè-Nyivé (banlieue située à 15 km au nord de Lomé, Préfecture du Golfe), un atelier de formation des productrices des radios communautaires du Togo.

Cet atelier réalisé grâce à l’appui financier de GLOBAL FUND FOR WOMEN, a eu pour objectif l’amélioration des compétences techniques et la maîtrise de l’outil de production et de diffusion.

Les participantes devront à la suite de cet atelier être en mesure de produire des émissions de qualité, les diversifier, enrichir et valoriser les programmes de leurs radios respectives ; elles sauront désormais être les porte-parole des sans-voix de leur communauté et aider les femmes rurales à lutter pour l’acquisition de leurs droits.

L’atelier a rassemblé 19 participantes et 4 formateurs. Les actes de l’atelier sont récapitulés dans le présent document.

C’est l’occasion d’exprimer notre profonde gratitude à GLOBAL FUND FOR WOMEN pour le soutien financier qu’il n’a pas hésité à nous accorder.

Le Comité Exécutif,

RIF-AMARC-TOGO


RAPPORT DE SYNTHESE

SOMMAIRE

Avant-propos

Sommaire

Rapport de synthèse

 

ANNEXES

  • Allocutions d’ouverture
  • Programme de l’atelier
  • Modules développés
  • Evaluation de l’atelier
  • Allocutions de clôture
  • Liste et adresse des participantes et formateurs

L’auberge de la FOPADESC a servi de cadre d’accueil du 28 mai au 1er juin 2001, à un atelier de renforcement des capacités des productrices de radios communautaires du Togo.

Cet atelier a été organisé à l’attention des femmes travaillant dans le domaine des médias en l’occurrence dans les radios communautaires sur l’étendue du territoire togolais. Il a eu pour mandat d’améliorer leur prestation au sein de leurs radios respectives, de dynamiser et d’augmenter l’accès des femmes à la radiodiffusion en renforçant leurs capacités techniques, journalistiques et communicationnelles par la formation et leur assurer une bonne maîtrise des outils et des enjeux de la communication. Pour relever ce défi, il a été prévu des cours axés essentiellement sur les moyens et méthodes de production pour citer le côté théorique de la formation et des travaux en atelier  et sur le terrain qui ont eu le mérite de cultiver chez elles des aptitudes plus professionnelles à l’exercice du métier qu’elles ont choisi.

Au cours de l’atelier, 6 thèmes ont été exposés par les formateursA l’ouverture officielle de l’atelier, trois allocutions ont été prononcées :

D’abord, celle de la Coordinatrice du RIF-AMARC-TOGO, Madame Dodji Delphine KOUDOSSOU qui a souhaité la bienvenue aux autorités représentées, aux invités et aux participantes et rappelé les objectifs du RIF-AMARC ainsi que ceux visés par cet atelier. Elle a ensuite rendu hommage à GLOBAL FUND FOR WOMEN pour son appui financier sans lequel l’atelier n’aurait pu avoir lieu.

Ensuite, celle de la Représentante du Ministre des Affaires Sociales, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfance, Madame Akuavi Léontine AKAKPO a été écoutée. Après avoir souligné toute la difficulté que connaissent les femmes des médias dans nos communautés à concilier leur métier et les devoirs qui leur incombent dans leur famille et auprès de leurs époux, elle a salué cette initiative du RIF-AMARC-TOGO fort salutaire pour les bénéficiaires que sont les femmes travaillant dans les radios communautaires du territoire togolais et exhorté les participantes à tirer le maximum de profit de cette formation, pour être utile non seulement à leur radio mais aussi à leur communauté et à la nation entière. Elle a souhaité que cette initiative soit un nouvel élan pour la promotion de la femme togolaise et un succès par-dessus tout.

La troisième allocution écoutée fut celle du Président de la HAAC (Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication), Monsieur AMEDEGNATO, qui représentait le Ministre de la Communication et de la Formation Civique, Ministre de tutelle de la manifestation. Il a tout d’abord rappelé l’importance de l’enjeu auquel veut faire face le RIF-AMARC-TOGO en organisant cet atelier et le défi qu’il doit essayer de relever pendant une semaine de durs labeurs. Eu égard à l’impact que les médias, en l’occurrence la radio, ont sur l’épanouissement de l’individu et considérant principalement la place réelle qu’elles accordent aux femmes, il ne peut qu’encourager le RIF-AMARC-TOGO à atteindre ses objectifs premiers et réussir le pari d’amener les femmes à mieux cerner ce médium de proximité, à favoriser leur liberté, le libre choix de leurs priorités et un meilleur accès à l’expression et à la décision. Il a invité les participants à faire preuve de sérieux durant la formation afin de tirer le maximum et souhaité un plein succès à la formation.

Après la cérémonie d’ouverture, les invités se sont retirés pour laisser la place au premier cours de la journée.

Trois modules étaient inscrits au programme de la journée. Il s’agit de :

  1. Qu’est-ce que la radio communautaire ?
  1. Sociologie de la Communication
  1. Radiodiffusion et développement

S’agissant du premier module « Qu’est-ce que la radio communautaire ? » exposé par Madame Dodji Delphine KOUDOSSOU, une séance de discussion et d’échanges sur la situation dans leurs radios respectives et sur leurs expériences quotidiennes a précédé la formation.

Ces débats auront pour but d’approfondir la réflexion sur des questions essentielles de la situation des femmes dans les médias communautaires à partir d’expériences vécues, et plus précisément sur le thème de l’atelier et de contribuer à une meilleure connaissance de l’environnement dans lequel elles évoluent.

Revenant au cours, l’exposante a amené les participantes à donner leurs différentes approches de la communauté, les caractéristiques d’une radio communautaire et ce qui fait la différence entre cette dernière et les autres formes de radio à savoir les radios rurales, les radios d’Etat… Elles ont travaillé à définir la mission et les avantages ainsi que la gestion des radios communautaires, exercice indispensable devant précéder tout projet d’installation de radio. Venant à la réalisation et à la programmation, elles ont eu à déterminer les devoirs d’une productrice de radio communautaire et l’importance que revêt la formation pour elles.

Le second module relatif à la « Sociologie de la Communication » a été présenté par Monsieur  Weka Victor ALADJI. Partant de la définition même de la sociologie (discipline qui étudie les sociétés de type industriel), l’exposant a retracé les grandes dates qui ont marqué la naissance et l’évolution de la radio par rapport aux grands événements du temps. Il a ainsi ramené les participantes à rapprocher la création d’une radio à un besoin exprimé, à une situation donnée, à un événement. De ce fait, plusieurs approches peuvent définir ou justifier l’existence de la radio, entre autres l’approche bihévioriste qui consiste à provoquer une réaction en stimulant de la manière adéquate ou avec un réactif approprié un sujet choisi et l’approche fonctionnaliste qui a étudié la communication de masse au cours des années soixante du siècle dernier et qui a posé des jalons importants, pour ne citer que ces deux approches.

Il a ainsi exhorté les participantes à plus de professionnalisme eu égard aux discussions précédentes :

  • Faire une communication ciblée en déterminant pour chaque émission, la cible ;
  • Produire des messages dont le contenu est maîtrisé : pas de divagation ni de temps mort et en faire tirer des leçons ;
  • Lutter contre la routine : se poser toujours la question « qu’est-ce que j’apporte de nouveau ? », car chaque émission doit avoir une nouveauté ;
  • Faire de la radio un moyen de dynamisation de la vie en communauté : la communauté doit se voir vivre à travers les radios ; les radios doivent permettre que les intervenants parlent à leur manière propre et pousser les gens à revoir ou à changer leur mode de vie dans le sens du développement.

La radio communautaire doit aider à la communication ; elle doit prendre le pied dans la communauté, être intelligente, appropriée et répondre aux attentes et aspirations profondes du public.

Pour ce faire, il faut le connaître, apprendre à le connaître, à déterminer ses besoins et les ceux prioritaires. C’est pourquoi la question « quelle émission à quel public pour répondre à quel besoin ? » doit guider la logique de toute émission. Inviter les auditeurs à animer des émissions, telle est la démarche intelligente d’une radio.

« Radiodiffusion et développement » a été le troisième module de la journée. Il fut présenté par Monsieur Agbéko Nicolas ANKOU qui est parti de l’évolution d’une société traditionnelle vers une, développée, qui, aujourd’hui se sert de la radio comme le moyen le plus sûr et le plus rapide pour informer.

Partant de l’importance de la radio dans la mobilisation au cours de la deuxième guerre mondiale et du fait que gouvernements, associations, politiciens s’y acharnent, il est arrivé à démontrer que toutes les communautés sont unanimes sur son impact considérable sur le développement quel que soit son caractère (politique, industriel, social…) ; elle est suivie par plus de 60 % de la population mondiale.

Après avoir rétabli cette relation entre la radio et le développement, l’exposant a amené les participantes à réfléchir sur la conception du développement. Notion de priorité d’un individu, d’une communauté, d’une association, d’un village ou d’un pays, le développement est l’évolution d’une situation primitive à une situation secondaire ou à une étape supérieure.

Loin de dépendre uniquement du financement, il est tout d’abord intérieur et personnel car se développer, c’est aussi se cultiver et sortir de soi un élément positif, réfléchir à chaque fois sur les moyens et manières d’évoluer et œuvrer pour cela.

Pour accéder à l’idée de développement, il faudra :

  • Aller à l’instruction ;
  • Améliorer le niveau de vie : améliorer le logement, la manière ou la façon de manger ;
  • Continuer d’apprendre pour se donner plus de capacités intellectuelles, aller à l’instruction tous les jours (cours du soir, fréquentation de bibliothèques, formation sur le tas …)

Nous, producteurs de radios communautaires, avons un grand rôle à jouer dans le développement de notre communauté que nous nous sommes assigné le devoir de former et d’informer tous les jours.

Notre développement individuel est primordial et pour ce faire, nous devons nous remettre en cause par notre pensée, notre manière de voir et aider les autres à remonter rapidement la pente, bref leur servir de relais au développement.

De part sa puissance, sa rapidité à véhiculer une information et son coût moindre qui lui confèrent une place privilégiée dans les moyens de communication, la radio se doit d’être crédible et c’est au producteur que revient cette tâche. Il doit :

  • Aller à la recherche d’informations vraies ;
  • Soigner sa prestation (être sérieux quand l’émission le demande) ;
  • Utiliser ce moyen au service de la bonne cause (car par la puissance de la radio, on peut déclarer la guerre, instaurer la paix ou promouvoir l’agriculture…) ;
  • Aider les populations à se réaliser elles-mêmes en mettant sur pied des stratégies de développement ;
  • Y mettre toute sa conviction, l’intérioriser.

Une bonne prestation dépend souvent d’un bon profil ; une productrice doit :

  • Etre bien bâtie : propreté exemplaire, sociable ;
  • Avoir une bonne personnalité : langage de personne éduquée, de personne polie ;
  • Etre en mesure d’accepter les critiques avec joie et sourire ;
  • Etre capable de se reprendre tous les jours ;
  • Apprendre à ne jamais s’asseoir sur ses lauriers.

Au deuxième jour de l’atelier, les travaux ont commencé à 8 heures. Au programme étaient inscrits 3 modules à savoir :

  1. Les genres rédactionnels et collecte des informations
  1. Le langage radiophonique
  1. Les formats radiophoniques

Le premier module de la journée « Les genres rédactionnels et collecte des informations » a été présenté par Monsieur Kossivi Etienne GBODUI. L’objectif poursuivi par ce module est de familiariser les productrices aux différentes techniques d’écriture ou figures de style journalistique qu’on appelle « GENRES ». Ils sont classés en deux grands groupes à savoir : les genres d’information scindés en genres de base et genres majeurs et les genres de commentaires qui développent des idées ou livrent des opinions. Ce sont :

  • L’éditorial (prise de position) ;
  • L’analyse (examen d’une situation) ;
  • La chronique (réflexions personnelles) ;
  • La critique (jugement personnel) ;
  • Le billet (conclusion inattendue).

Outre les genres rédactionnels, le journaliste doit avoir un éventail d’informations pour pouvoir travailler. Les sources sont nombreuses : les agences de presse, les lieux événementiels, les films l’Internet… peuvent constituer des sources d’information. Mais comme toute information a besoin d’être clarifiée et traitée, le meilleur moyen de le faire est d’aller à la source ; c’est le reportage. Il est composé de trois éléments : l’observation directe qui consiste à aller sur le terrain, l’interview qui revient à poser des questions aux témoins et personnes ressources et la recherche de documentation qui est de comparer les propos recueillis aux informations citées dans les documents.

Le reporter doit afficher un comportement exemplaire et conséquent. Afin de dominer une manifestation, il est tenu d’être sur les lieux une heure à l’avance pour se positionner au bon emplacement et se préparer ; il doit toujours vérifier son appareil. Outre ces comportements qui se rapportent plus à la déontologie du métier, le comportement doit refléter une morale saine, un respect de soi, une bonne ligne de conduite imposée à soi-même.

Abordant le deuxième module « Le langage radiophonique », Monsieur Agbéko Nicolas ANKOU a expliqué aux participantes l’importance que revêt la parole à la radio. Le seul moyen d’expression étant la parole, tout doit se transmettre et se vivre par elle. Pour cela, l’intervenant à la radio doit être clair, sans ambiguïté et ses phrases, courtes, claires et nettes. Il ne doit jamais parler pour rien et apprendre à sortir l’essentiel d’un texte sans se noyer dans les détails ; il doit avant tout passer son texte au crible de la logique. Dans une émission, l’auditeur doit sentir venir la fin ; c’est ce qui lui permet de faire la synthèse de tout ce qu’il vient d’entendre.

Le troisième module « Les formats radiophoniques » a été présenté par Madame Dodji Delphine KOUDOSSOU. Dans son intervention, l’exposant tout comme les intervenants précédents, a souligné le fait de déterminer la cible à laquelle sera destinée l’émission et le sujet à traiter et maintenir le lien entre les deux éléments.

Des différents formats radiophoniques ou différents types d’émission, on peut citer :

  • Le magazine (regroupent plusieurs rubriques) ;
  • Le documentaire (portant sur un sujet précis) ;
  • Le débat radiophonique (soulevant des points de vue divergents) ;
  • L’interview (qui peut être un genre ou constituer une partie ou un aspect du documentaire) ;
  • L’annonce radiophonique (dérivant de la publicité commerciale et composée d’éléments de mémorisation) ;
  • L’enquête ou le sondage (constituant plus ou moins un moyen ou une technique à la production des genres précités).

Toutes ces émissions suivent des étapes indispensables à leur réalisation à savoir : l’observation, l’enquête, la définition des objectifs, la définition du genre et enfin la réalisation.A la fin de la deuxième journée, les participantes ont été réparties en trois groupes afin de procéder à la réalisation de la collecte des éléments qui leur permettront de produire un magasine. Les thèmes choisis sont :

  • Premier groupe : le SIDA
  • Deuxième groupe : Extraction du gravier
  • Troisième groupe : Femme et Economie.

Chaque groupe a rédigé des questionnaires sur le thème choisi.

La troisième journée, avant de partir sur le terrain, elles ont rédigé ensemble l’émission. En compagnie de Mme KOUDOSSOU, chaque groupe s’est rendu sur le lieu de son interview.

Le groupe 1 a interviewé le docteur Téyi LAWSON, Directeur Adjoint du Programme National de Lutte contre le SIDA sur le thème « le SIDA n’est pas un mythe ». Cet entretien a eu lieu à la FOPADESC dans l’après midi de la troisième journée du séminaire.

Le Groupe 2 s’est rendu à la carrière d’extraction de Houédakpo non loin de la FOPADESC de 9 heures 20 à 10 heures 45. Il a interviewé quatre (4) femmes, un maçon et un acheteur de graviers. Le thème de leur interview est « manger à la sueur de son front ».

Le Groupe 3 a procédé à l’interview de Mme ADANLETE,vendeuse de tissus pagne au grand marché de Lomé sur le thème « l’entreprenariat féminin ».

Après la collecte des éléments auprès des diverses personnes interviewées, chaque groupe a procédé au montage de son interview avec l’assistance de M. ANKOU.

Afin de faire un bon mixage de ces éléments pour la réalisation du magazine, les participantes ont suivi un cours pratique sur la tenue au micro.

La quatrième journée a consisté à la réalisation du magazine qui a été diffusé sur les antennes d’une radio communautaire dénommée « Radio Horizon, la Voix du Zio. ». à Tsévié située à 33 km de Lomé 

Après la diffusion de l’émission un débat a suivi pour permettre aux participantes de donner leurs impressions et de poser des questions d’éclaircissements auxquelles ont répondu M.. ANKOU et Mme KOUDOSSOU.

La journée du vendredi 1er juin 2001 a débuté à 8 heures avec la collecte des fiches d’évaluation et la distribution des copies des différents cours suivis durant la formation. Le dépouillement des fiches préalablement remplies par les participantes a révélé que l’atelier a été instructif. Les participantes ont trouvé les thèmes de formation instructifs et la prestation des formateurs plutôt satisfaisante. Quant au cadre de l’atelier, elles l’ont  trouvé adéquat pour la formation.

Cette dernière séance avec les participantes fut suivie de la cérémonie de clôture à 10 heures. Après l’installation dans la grande salle de la FOPADESC des autorités officielles parmi lesquelles on peut reconnaître Monsieur Bawa SEMEDO, Ministre de la Communication et de la Formation Civique, la présentatrice a salué lesdites autorités et l’assistance présente à la cérémonie. Elle donna d’abord la parole à la déléguée des participantes, Madame Aline LAINE, qui, au nom des participantes a exprimé toute leur gratitude à l’association organisatrice de cette formation qui s’est révélée très instructive pour elles, à GLOBAL FUND FOR WOMEN qui a financièrement permis la réalisation de ce projet et au personnel de la FOPADESC pour leur diligence et leur sollicitude.

La parole fut ensuite donnée à la Coordinatrice du RIF-AMARC, Madame Dodji Delphine KOUDOSSOU. Elle exprima toute sa gratitude aux invités et aux autorités qui se sont déplacés nombreux à cette cérémonie. Rappelant le but visé par la formation, elle a souhaité voir les participantes se servir valablement de cet outil dont les formateurs viennent de les armer afin qu’elles soient plus opérationnelles et plus actives dans leurs radios respectives. Elle les a ensuite félicitées pour leur assiduité et sérieux à suivre les cours théoriques comme les travaux pratiques. Elle a aussi remercié le personnel de la FOPADESC et les formateurs pour le travail accompli et réitérer sa gratitude au GLOBAL FUND FOR WOMEN sans qui cet atelier n’aura pas été financièrement réalisable. Elle a terminé en souhaitant un bon retour à tout le monde à leur différente provenance.

Prenant à son tour la parole, la Représentante du Ministre des Affaires Sociales, de la Promotion de la femme et de la Protection de l’enfance, Madame Akuavi Léontine AKAKPO a réitéré le soutien de l’autorité qu’elle représente à la promotion du développement de la communauté pour un plus grand pouvoir de décision des femmes au sein de ces organes et à la réalisation des projets allant dans ce sens. Elle a émis le souhait que les connaissances acquises au cours de cette formation soient transmises à celles qui n’ont pas eu le privilège d’être sélectionnées à suivre cet atelier et félicité l’équipe d’encadrement, les formateurs et les participantes pour le travail ardu de 5 jours qu’ils ont eu à effectuer.

Après cette allocution, les participantes ont exécuté d’une voix unanime l’hymne de l’AMARC. Le Ministre de la Communication et de la Formation Civique présenta à la suite son allocution dans laquelle il a rappelé aux participantes la mission qui leur incombe désormais dans l’éveil et l’entretien de la conscience des femmes dans et par les radios communautaires et souhaité que cette formation soit pour elles la torche qui leur permettra désormais de travailler avec beaucoup plus de précision et de professionnalisme. Il a adressé de vives félicitations à l’endroit des formateurs, des participantes, du RIF-AMARC-TOGO, de BLOBAL FUND FOR WOMEN et de tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet atelier avant de déclarer clos l’atelier.

Après les allocutions de clôture, les participantes reçurent leurs certificats de participation.

Un cocktail de clôture a mis fin à l’atelier de formation.

 

ANNEXE

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PRODUCTRICES DE RADIO COMMUNAUTAIRE

FOPADESC, le 28 Mai 2001

ALLOCUTION D’OUVERTURE DE LA COORDINATRICE DU RIF-AMARC- TOGO

EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET DE LA FORMATION CIVIQUE,

MADAME LA REPRESENTANTE DE LA MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA PROMOTION DE LA FEMME,

MESSIEURS LES AMBASSADEURS,

MESDAMES ET MESSIEURS LES REPRESENTANTS DES DIFFERENTES ORGANES, ORGANISMES ET ORGANISATIONS,

HONORABLES INVITES,

MESDAMES, MESSIEURS ;

C’est un grand honneur pour nous de vous savoir nombreux à la cérémonie d’ouverture de l’atelier de « Renforcement des Capacités des Productrices de Radios Communautaires du Togo ». Nous voudrons ici vous exprimer toute notre gratitude pour l’intérêt que vous portez à nos activités.

Permettez-moi avant de poursuivre, de procéder à une présentation de l’AMARC et du RIF-AMARC.

L’Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires, est une association à but non lucratif créée en 1983 à Mexico. Elle regroupe plus de 2000 membres répartis sur les 5 continents, dont environ 200 en Afrique.

C’est un réseau de solidarité qui œuvre pour la promotion et le développement de la communication et des médias, particulièrement de la radio communautaire, en facilitant la coopération et l’échange entre ses membres.

L’AMARC favorise entre autres :

  • La démystification et la démocratisation de la radiodiffusion par des actions locales et internationales ;
  • La compréhension du rôle de la radio communautaire, outil de participation, de développement et de solidarité ;
  • La promotion du mouvement de la radio communautaire dans le monde ;
  • La connaissance du rôle fondamental et spécifique des femmes dans l’instauration des pratiques nouvelles de communication.

En effet, les femmes constituent par leur engagement, le groupe le plus actif  dans les radios communautaires. Mais elles n’occupent que des postes subalternes dans ces structures dans lesquelles elles s’investissent de plus en plus.

C’est pour cette raison qu’un Réseau International des Femmes (RIF) a été créé au sein de l’AMARC en 1998 à Milan en Italie. Aujourd’hui les femmes y occupent des places importantes en son sein.

Les membres du réseau bénéficient des séminaires de réflexion et de formation sur tous les aspects des médias  en général et de la radiodiffusion en particulier ainsi que sur la place  et le rôle des femmes dans le secteur de la communication. Ceci afin de renforcer leurs capacités pour un meilleur accès aux postes de décision particulièrement dans les médias communautaires.

Le Réseau International des Femmes de l’AMARC section du Togo a été mis en place le 18 février 2000 à Lomé et poursuit les objectifs du réseau international au Togo.

C’est dans ce cadre qu’en collaboration avec l’ONG américaine GLOBAL FUND FOR WOMEN « LE FOND MONDIAL POUR LES FEMMES », nous organisons cet atelier de formation pour les productrices de certaines radios communautaires ciblées sur toute l’étendue du territoire national.

En effet, une enquête menée par le RIF-AMARC-TOGO en septembre et en octobre 1999 a révélé que les femmes des radios communautaires du Togo ont un grand besoin d’être formées dans le domaine de la production qui englobe les genres ou formats radiophoniques : magazine, documentaires, débats, chroniques, etc.

Le Togo compte à ce jour, une vingtaine de radios de proximité. Environ 150 hommes et 80 femmes y travaillent. Mais bien que les femmes constituent le groupe le plus actif dans ces radios, elles ne contribuent pas à atteindre les objectifs principaux d’une radio éducative : informer, former, sensibiliser et mobiliser en vue du développement harmonieux de la communauté. 

La connaissance des différents formats radiophoniques, leur production et leur diffusion pourraient :

  1. Enrichir et valoriser les programmes des radios communautaires ;
  1. Donner plus de crédibilité aux productrices ;
  1. Avoir plus d’impact sur leur cible que sont les femmes, et surtout celles des zones rurales.

Cet atelier a pour objectifs principaux le renforcement des capacités techniques des femmes des radios communautaires et la promotion des femmes des médias de proximité afin de permettre aux communicatrices de :

  1. Présenter  l’image des femmes dans leur lutte sociale, économique et politique pour le développement ;
  1. Etre les porte-parole des sans voix
  1. Aider les femmes à lutter pour l’acquisition de leurs droits.

A la fin de cet atelier, nous devons être aptes à mieux prendre en compte les besoins spécifiques des femmes dans les médias de proximité, en aidant les femmes et associations de femmes à mieux utiliser les radios communautaires.

De même, cet atelier permettra d’accroître les compétences des femmes pour un meilleur accès à des postes de décision dans les radios communautaires.

Mesdames, Messieurs,

Permettez-nous, après cette présentation d’exprimer notre reconnaissance au nom du RIF-AMARC-TOGO au GLOBAL FUND FOR WOMEN dont l’appui financier a permis l’organisation de cet atelier.

Notre gratitude va également au Gouvernement de notre cher pays, qui nous a toujours soutenues dans les diverses actions menées dans le cadre de la promotion de la femme.

Que les représentants des différents organes, organismes et organisations, les Ambassadeurs et les formateurs présents dans cette salle, trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude.

Je vous remercie.

 

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PRODUCTRICES

DE RADIO COMMUNAUTAIRE

FOPADESC, le 28 Mai 2001

ALLOCUTION D’OUVERTURE DE LA REPRESENTE DU MINISTRE DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA PROMOTION DE LA FEMME ET

DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE.

 

Monsieur le représentant du ministre de la communication et la formation Civique,

Mesdames, Messieurs les chefs de services,

Mesdames, Messieurs les représentants des organismes et organisations,

Madame la coordinatrice du Réseau International des Femmes de l’Association Mondiale de Radio Communautaire du Togo (RIF- AMARC- TOGO),

Honorables invités,

Chères participantes et participants,

Mesdames, messieurs,

C’est un réel plaisir pour moi de prendre la parole au nom de Madame le Ministre des Affaires Sociales, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfance qui, empêchée, m’a fait l’insigne honneur de la représenter à cette cérémonie.

Mon plaisir est d’autant plus grand que le présent atelier s’adresse à des femmes, celles des radios communautaires en vue de renforcer non seulement leurs capacités individuelles mais aussi celles de leurs divers organismes d’appartenance et ce dans le but ultime de leur faire constituer une force capable d’obtenir des réformes susceptible d’améliorer leur statut de leurs sœurs dans la sous-région.

Les femmes en effet, en dépit des multiples potentialités dont elle fait montrer dans la vie de tous les jours, tant au niveau de la famille que des regroupements socioculturels, religieux, syndicaux ou politiques, subit du fait des pesanteurs sociologiques et de son impréparation, une situation d’infériorisation.

A cet égard la femme a aujourd’hui plus que jamais besoin d’une formation solide et consistante qui la rende plus visible et plus percutante dans tous les domaines où sa perspicacité naturelle l’a fait pénétrer aisément mais où malheureusement son degré d’expertise ne lui permet pas d’accéder à des postes de responsabilité.

C’est pourquoi chères sœurs participantes et organisatrices, au nom de notre département chargé d’assurer la politique du gouvernement en matière de promotion de la femme, je tiens à vous exprimer mes vives et chaleureuses félicitations pour l’heureuse initiative de cette rencontre.

Car il est nécessaire que les femmes d’une manière générale et celles des média en particulier considérées comme le quatrième pouvoir, améliorent leurs performances. Aussi se doivent-elles de réagir et s’organiser en s’informant et en se formant afin d’acquérir les compétences requises.

Par ailleurs elles tireront profit du fait de se regrouper à l’échelle nationale et sous-régionale pour consolider leurs liens, s’entraider et coopérer efficacement pour un meilleur promotion de la leurs droits et accès véritable aux sphères de décisions.

Ce faisant, chers sœurs,

Vous serez puissamment outillées pour venir à bout des contraintes et pressions multiples et variables aussi bien endogènes qu’exogènes auxquelles votre métier vous expose. De la sorte, vous relèverez de nombreux défis relatifs à votre capacité d’action et léguerez à vos successeurs un héritage moral et culturel qui éviterait les réflexions quelque peu décourageantes et désobligeantes à votre endroit de nos jours, du genre :

- les femmes sont-elles capables de travailler dans les médias ?

- les responsabilités familiales dévolues aux femmes sont difficilement conciliables avec les contraintes liées à cette profession,

- les femmes qui travaillent dans ce milieu ont une vie peu recommandable.

Lesquelles réflexions devront désormais fait partie d’un passé enterré à jamais.

Car au département des Affaires Sociales, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfance, nous demeurons persuader qu’en votre qualité de communicatrices, vous êtes à même de constituer des modèles et les leaders d’opinions dignes de ce nom auprès des populations aussi en campagne qu’en ville pour les amener à engager des stratégies viables d’un développement durable.

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais avec vous réitérer mes félicitations au RIF-AMARC-TOGO et mes remerciements à GLOBAL FUND FOR WOMEN pour l’organisation de cet atelier. Mes félicitations vont également aux Associations, Organismes et à toutes les personnes ici présentes dont le travail constant représente tant d’espoir pour les femmes, espoir pour un monde d’égalité, d’équité et de justice sociale.

Enfin je forme le vœu que de cette assisse jaillisse un nouvel élan pour la promotion de la femme de la sous-région.

C’est sur cette note d’espoir que je conclus en souhaitant bon séjour à vous tous et surtout du succès dans vos travaux.

Je vous remercie. 

 

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PRODUCTRICES DE RADIO COMMUNAUTAIRE

FOPADESC, le 28 Mai 2001

ALLOCUTION D’OUVERTURE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION ET DE LA FORMATION CIVIQUE

MESDAMES ET MESSIEURS LES REPRESENTANTS DES DIFFERENTS ONG

MEDAME LA COORDINATRICE DU RESEAU RIF-AMARC

HONORABLES INVITES

MESDAMES, MESSIEURS.

C’est pour nous un agréable de voir de présider au nom du Ministre de la Communication et la Formation Civique, l’ouverture de cet atelier de renforcement des capacités des productrices des radios communautaires du Togo.

Contribuer à une meilleure intégration des productrices de radio dans leurs fonctions, en prenant en compte leurs besoins spécifiques, tel est le défi que doit  relever  pendant une semaine cet atelier de formation organisé par RIF-AMARC-TOGO en collaboration avec GLOBAL FUND FOR WOMEN.

Comme nous le savons, les médias jouent un rôle important dans la promotion de l’individu. Ils accompagnent les évènements sociaux, politiques et religieux auxquels est intimement liée la vie des femmes ; ils peuvent à volonté les amplifier ou les atténuer.

On pourra  se demander au moment où les radios communautaires connaissent une formidable expansion en Afrique et particulièrement au Togo, quelle est la place réelle qu’elles accordent aux femmes, qui en ont fait de véritables exutoires de leurs aspirations et de leur lutte pour un meilleur accès à l’expression et à la décision dans leurs communautés respectives.

Ainsi, réussir ce pari d’être encore plus visible dans les radios communautaires, c’est aussi réussir celui de l’accès aux postes de décision. Et pour cela, la formation en demeure la clé. Former les femmes évoluant dans ce secteur, c’est les aider à mieux cerner ce médium de proximité tout en favorisant leur liberté d’expression, le libre choix de leur priorité ainsi que leur accès aux postes décisions afin d’influer sur les politiques des radios communautaires.

Mesdames, Messieurs,

Le Gouvernement attache un prix à l’épanouissement du citoyen togolais et plus particulièrement celui de la femme à travers le développement des technologies de communications et l’accès de tous aux médias.

A cet égard je vous invite à centrer votre réflexion sur les différentes stratégies de promotion des femmes à travers les métiers de communication.

Aussi, l’intérêt et les besoins stratégiques des femmes doivent-ils constituer la ligne directrice des débats afin d’asseoir des dispositions aptes à faire évaluer les femmes.

Je voudrais avant de conclure, féliciter le RIF-AMARC-TOGO pour son initiative et remercier les partenaires au développement pour leur disponibilité et leur sollicitude constante à l’égard des actions en faveur de la promotion de la femme.

En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert l’atelier de renforcement des capacités des productrices de radios communautaires du Togo.

Je vous remercie de votre aimable attention.

 

PROGRAMME DE L’ATELIER

       Lundi 28 mai

       08H 00                                       Enregistrement des participants

       08H 15 – 10H 00                      Ouverture

       10H 00  - 11H 00                      Echange d’expériences (présentation des participants)                   

       11H 00 – 12H 30 Exposé - débat

                                          Thème : Qu'est-ce que la radio communautaire?

                                                Par Madame Dodji KOUDOSSOU (Productrice - Animatrice – Réalisatrice)

       12H 30 – 14H 00  Déjeuner

       14h 00 – 16H 00  Exposé – débat     

Thème : Sociologie de la communication : le langage du                                                                              communicateur de radio

                                                Par Monsieur Victor ALADJI (Sociologue Journaliste)

16H 00 – 17H 00 Exposé - débat

                                                Thème : Radiodiffusion et développement

                                         Par Monsieur Agbéko ANKOU (Producteur- Animateur – Réalisateur)

 Mardi 29 mai

08H 00 – 10H 00 Exposé - débat         

                                         Thème : Les genres rédactionnels et collecte des informations

                                         Par Monsieur Kossivi GBODUI (Journaliste)

10H 00 – 10H 30 Pause de café

10H 30 – 13H 00 Exposé - débat

                                         Thème : Le langage radiophonique

                                         Par Monsieur Agbéko ANKOU (Producteur- Animateur – Réalisateur)

13H 00 – 14H 30 Déjeuner

14H 30 – 16H 30 Exposé – débat

                                         Thème : Les formats radiophoniques

                                         Par Madame Dodji KOUDOSSOU

16H 30 – 17H 00 Formation des équipes de production (3 équipes) par M. ANKOU

                                         1)    Santé (sida)

                                         2)    Société (Cod0e de la famille)

                                         3)    Agriculture (Culture des aromates)

 

        Mercredi 30 mai :                    Travaux pratiques

08H 00 – 9H 00             Elaboration de questionnaires

09H 00 – 11H 30           Travaux sur le terrain : collecte des éléments             

11H 30 – 13H 00           Restitution du travail accompli sur le terrain (20 mn / groupe)

13H 00 – 14H 30           Déjeuner

14H 30 – 16H 30           Montage ( 45 mn / groupe) supervisé par M. ANKOU

16H 00 – 16H 15           Pause café

16H 15 – 17H 00           Montage (suite)

Jeudi 31 mai                Travaux pratiques (suite)

08H 00 – 09H 00           Rédaction de l’émission par groupe

09H 00 – 10H 00           Synthèse des rédactions

10H 00 – 10H 30           Pause café

10H 30 – 12H 30           Réalisation et de l’émission (magazine)

12H 30 – 14H 00           Déjeuner

14H 00 – 17H 00           Visite de << Radio Horizon>>

14H 00                           Départ de la FOPADESC pout Tsévié

14H 30                      Arrivée à Tsévié

  • Historique et présentation par le Directeur  M. TOGBE (15 mn)
  • Ecoute d'une de leurs émissions (30 mn)
  • Diffusion de notre magazine sur  « Radio Horizon »          

     16H 00 – 16H 45            Comparaison et critique des deux émissions.

     16H 45 – 17H 00            Distribution des fiches d’évaluation et départ de Tsévié

 

     Vendredi 1er juin           

08H 00                Collecte des fiches d’évaluation (recueil des impressions des participantes sur formation)

 08H 00 – 10H 00           Synthèse des travaux ; projet de suivi par Madame Dodji        KOUDOSSOU

     10H 00 – 12H 00 Clôture

 

QU’EST  CE  QUE  LA  RADIO COMMUNAUTAIRE ?

 

Par Mme Dodji KOUDOSSOU, Coordinatrice RIF-AMARC TOGO

B.P :434 Lomé-TOGO     ; Tél(228) 225--19-49/903 23 67     E-mail : tabouivi@yahoo.fr

 

PLAN

I. INTRODUCTION

 

II. DEFINITION DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE

 

III. MISSION ET AVANTAGES DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE

 

IV. GESTION DE LA RADIO COMMUNAUTAIRE

 

V. PROGRAMMATION ET REALISATION D’EMMISSIONS EN RADIO COMMUNAUTAIRE

 

VI. FORMATION

 

VII. CONCLUSION


QU’EST-CE QUE LA RADIO COMMUNAUTAIRE ?

I.           INTRODUCTION

La radio communautaire représente la démocratisation des communications. Depuis l’avènement du processus de démocratisation en Afrique des années 90, bon nombre de militants du secteur des communications considèrent la radio communautaire comme un fondement de la participation par la majorité de la population.

Bien que la radio communautaire constitue un phénomène en pleine expansion en Afrique, en termes réels de popularité, cette dernière s’est développée de façon différente d’un bout à l’autre du continent. Cependant, il existe un grand nombre de préoccupations communes et une forte volonté de partager les points de vue et les expériences.

 

II.         DEFINITION

La radio communautaire est un moyen de communication faisant appel aux membres des communautés en tant que créateurs, réalisateurs et artisans ; elle constitue un moyen d’expression pour la communauté. Mais qu’est ce qu’une communauté ?

Dans le contexte de la radio communautaire, le terme communauté désigne un groupe de personnes ou une collectivité partageant des caractéristiques et/ou des intérêts communs.

Le terme de communauté réfère donc à :

  • Un groupe de personnes ayant une appartenance géographique particulière et/ou
  • Un groupe social ou une section du public qui partage des intérêts communs ou particuliers

Exemple :

  • La communauté d’Abobo-Kpoguédé, correspond à l’ensemble des personnes habitant dans les limites géographiques de ce village ou
  • La communauté chrétienne d’Attikoumé correspond à l’ensemble des chrétiens de ce quartier.

Le terme communauté peut être plus spécifique et désigner la population féminine ou jeune d’une zone.

Exemple : les femmes revendeuses de tchoucoutchou  d’Adéwi ou les jeunes éleveurs de moutons d’Agoè-Zongo.

Le terme radio communautaire pourrait désigner par conséquent une de ces radios existants dans notre pays :

  • <>, radio pour la communauté des paysans de Kpalimé ?
  • <>, radio pour la communauté des femmes du grand marché de Lomé ?
  • <>, radio pour la communauté des jeunes d’Adjidogomé ?etc.

 

III.        MISSION ET AVANTAGES

1. Mission

Il est important dans le cadre d’une radio communautaire de définir clairement la mission de la station, son groupe cible ainsi que les besoins et les intérêts qu’elle entend appréhender.

La première étape lors de la désignation d’une mission est de bien circonscrire la communauté cible. Il convient ensuite de dresser l’inventaire des besoins de la communauté tels qu’exprimés par les membres de la communauté eux-mêmes.

La seconde étape consiste à traduire ces besoins ou tout au moins certains d’entre eux en formulation d’objectifs que la radio doit atteindre.

Exemple :

  • Promouvoir la musique locale en particulier et africaine en général ;
  • Stimuler la créativité et les initiatives locales comme moyen de promouvoir l’autosuffisance et le développement
  • Encourager la participation active de la communauté au fonctionnement de la station etc.

Les objectifs précis exposés dans la définition de la mission permettront ensuite d’élaborer des politiques claires sur une variété de sujets servant ainsi de lignes directives à la station.

 

2. Avantages

L’introduction de la radio communautaire en Afrique comporte de nombreux avantages pour les communautés. Elles permet de :

  • Palier au problème de la multiplicité des langues locales car en Afrique il ne s’agit pas seulement de se soucier de la diffusion des émissions, mais aussi de s’assurer que les auditeurs comprennent la langue dans laquelle ces émissions sont diffusées ;
  • Appréhender les questions relatives aux droits humains par l’intermédiaire du droit à l’information et à la communication ;
  • Offrir une certaine mesure d’éducation en matière de média et de créer une culture de l’information ;
  • Servir de plate forme de débats, d’échanges d’idées et de réactions vis-à-vis de divers projets.
  • Etre à l’écoute des idées des populations ;

 

IV.       GESTION

Bien que la radio communautaire se doive d’encourager l’accès et la participation des communauté, il faut aussi et surtout s’assurer de savoir qui la contrôle, si elle est gérée de façon démocratique et elle est dotée d’un mécanisme lui permettant de rendre des comptes à ceux qu’elle est sensée servir.

Un élément central de la définition d’une radio communautaire est le fait que cette dernière doive être enregistrée comme un organisme sans but lucratif ou être la propriété d’une organisation elle-même enregistrée en tant qu’entité à but non lucratif. Ce qui veut dire que la radio communautaire  n’est pas gérée comme un instrument de profit, ni un projet destiné à la réaliser des bénéfices, mais plutôt mais simplement un moyen de communication au service de la communauté.

En définitif, la gestion de la radio communautaire comporte trois aspects :

  • Celui d’une activité à but non lucratif ;
  • Contrôlée par la communauté qui en est propriétaire ;
  • Caractérisée par la participation de la communauté.

 

V. PROGRAMMATION ET REALISATION D’EMISSIONS

    DE RADIOS COMMUNAUTAIRES

En tant que productrice d’une radio, votre devoir est de produire des émissions de bonne qualité qui  intéressent les auditeurs. La population na va pas se mettre à écouter la radio communautaire simplement parce qu’elle existe. Il faut que cette dernière offre une programmation qui apporte quelque chose à ses auditeurs. Si les émissions d’une station de radio communautaire sont médiocres, les auditeurs couperont leurs postes ou se mettront à l’écoute d’une station plus intéressante.

D’autre part, le besoin de produire des émissions de bonne qualité ne doit pas être une excuse pour exclure la participation de la communauté du processus de réalisation (démarche participative). Dans certains cas la réalisation des émissions est confiée à des réalisateurs qualifiés en excluant complètement la communauté. L’excuse alors invoquée est que la réalisation est une spécialisation qu’il est difficile de se procurer au sein des communautés. L’on s’est cependant rendu compte que même les journalistes professionnels, les réalisateurs chevronnés d’émissions radiophoniques ont des lacunes lorsqu’il s’agit d’émissions de radios communautaires. Ces derniers peuvent très bien tenter de travailler pour la communauté mais ils ne disposent pas forcement des aptitudes nécessaires pour travailler avec la communauté et pour permettre à cette dernière de produire ses propres émissions sur le terrain aussi bien qu’en studio.

 

VI.    LA  FORMATION

La formation consiste à établir un équilibre entre les aspectes techniques de la réalisation des programmes et la participation des membres de la communauté qui ne disposent pas de ses compétences. La participation des membres de la communauté ne devrait pas se limiter à l’administration de la station, ce qui est aussi un défi pour des personnes peu qualifiées il faut essayer d’impliquer le plus possible de bénévoles issus de la communauté dans l’accomplissement de tâches diverses. C’est pourquoi la participation communautaire fait souvent appel à la formation.

Apprendre à une activité dévouée à utiliser le médium de la radio ne devrait pas prendre plus de quelques semaines. Des sessions de formation interne peuvent être organisées avec l’assistance de journaliste, de cadres, de techniciens et d’autres professionnels plus expérimentés dans le domaine de la radio, intéressés par le développement de la station.

Toute initiative de formation doit avoir pour objectif le développement de la station de radio communautaire et non pas seulement celui de quelques individus. L’on a relevé des cas où ce sont toujours les mêmes personnes au sein d’une station qui participent à des programmes de formation. Ce genre de privilège a pour effet de concentrer la somme de compétence entre quelques mains seulement, réduisant ainsi le nombre de personnes ayant la chance de développer des habiletés pour participer pleinement aux activités de la radio. La viabilité à long terme de la station se trouve aussi affaiblie si elle ne compte qu’un nombre restreint de membres compétents, plus particulièrement lorsque ceux-ci décident de la quitter pour d’autres horizons.

 

VII CONCLUSION

La radio communautaire peut jouer un rôle vital dans le cadre du développement et de la démocratie, en permettant aux communautés de parler de leurs expériences et de poser un regard critique sur les questions, les processus et les politiques qui affectent leur vie.

Elle éduque et mobilise les populations autour d’initiatives et de stratégies de développement qui se traduiront par une vie meilleure pour les auditeurs. Par conséquent, la radio est et reste un instrument puissant qui nécessite pour son succès, son utilisation et son développement des ressources et un environnement adéquat que nous devons lui assurer.

 

 

SOCIOLOGIE DE LA COMMUNICATION

 

Exposé de Weka Yawo ALADJI, Professeur de Sociologie à l’Université de Lomé

Contact : (228) 916 95 65

 

PLAN

 

  1. INTRODUCTION

 

  1. LES COMMUNICATIONS COMME THEME DE LA SOCIOLOGIE
  • Société de masse / communication de masse
  • Approche fonctionnaliste et paradigme de Lasswel

 

  1. QUELLES LECONS PRATIQUES / APPLICATIONS AU CONTEXTE AFRICAIN
  • Société en transition
  • Ses caractéristiques essentielles : le dualisme (concept de l’espace et du temps)
  • Schéma des moyens de diffusion collective

 

  1. QUE FAIRE ? FAUT-IL REVER ?

 

  1. CONCLUSION


 

SOCIOLOGIE DE LA COMMUNICATION

 

I. INTRODUCTION

Nous sommes à l’ère de la société informationnelle, la société de la communication.

Les nouvelles, le savoir, la connaissance, même l’argent sous sa forme fiduciaire virtuelle voyagent à une vitesse effarante d’un point du globe à un autre. Cet immense mouvement frénétique, cette frénésie monstrueuse semble n’avoir point de limite, ni de temps mort.

La fièvre de la communication est contagieuse à l’échelle mondiale.

Chaque média, particulier ou système de médias participe à sa manière au mouvement mondial de la communication, comme l’annonçait voici déjà une vingtaine d’années la Commission M.C Bride dans son fameux rapport au titre évocateur : des voies multiples, un seul monde ».

Parler de la sociologie de la communication dans un tel contexte paraît une tâche démesurée, surtout quand on considère le temps si court qui nous est alloué.

Je n’ai pas les talents de Don Quichotte de la Manche et je ne me sens pas capable de lutter contre des moulins à vent. Il nous est cependant possible de jeter quelques repères qui nous permettront d’appréhender la réalité fort complexe de la sociologie de la communication.

Notre cheminement se fera en trois étapes. Dans un premier temps, nous traiterons des communications comme thème ou chapitre de la sociologie.

Ensuite, nous tenterons de contextualité en dégageant des leçons pratiques applicables ici et maintenant.

Dans une dernière étape, avant de conclure, nous nous livrerons à quelques réflexions sous le titre « Que faire ? Faut-il rêver ? ».

 

II. LES COMMUNICATIONS, THEME OU CHAPITRE DE LA SOCIOLOGIE

La sociologie est une discipline née au 19ème siècle et qui a pour vocation l’étude des phénomènes sociaux observables dans les sociétés de type industriel.

Il n’est donc pas étonnant que l’un des fondateurs, le français Auguste Comte, ait consacré tant d’ardeur à l’étude des bouleversements survenus en Europe du fait de la « Révolution Industrielle ».

La croissance économique consécutive à la « révolution industrielle » a fait émerger « la société de consommation de masse » (Rostow : étapes de la croissance économique).

A cette dernière (société de consommation de masse) correspond cette forme spécifique de communication sociale, la communication de masse rendue possible par la conjugaison de trois phénomènes : l’alphabétisation généralisée (réforme de Jules Ferry en France), le progrès technique (imprimerie), l’amélioration du niveau de vie nombre de citoyen.

Selon Abraham, WELES auteur de la « théorie de l’information et de la perception esthétique », le monde extérieur se présente à la connaissance scientifique sous deux aspects essentiels : aspect énergétique, aspect communicationnel.

L’aspect énergétique a donné lieu à des sciences : mécanique, résistance des matériaux, thermodynamique, etc.

L’aspect communicationnel permet d’étudier l’interaction entre individu et reste du monde (psychologie, sociologie, esthétique en règle générale les sciences humaines).

Ces disciplines étudient le message du monde extérieur à l’individu et les réactions de celui-ci. La psychologie du comportement considère l’individu comme un système connecté au monde et dont l’évolution est déterminée par son environnement, par l’intermédiaire des messages qu’il reçoit de ce monde inerte ou des autres individus.

Deux plans distincts de l’activité humaine se sont imposés aux chercheurs ces dernières décennies : la conquête du monde et la communication entre les hommes.

Cela a conduit à l’apparition à côté du dipôle dialectique, matière, énergie, la dialectique action/communication. Cette dernière fait apparaître la relation entre individus comme fonction sociale.

La radiodiffusion, la télévision, le cinéma, le disque enregistré et la presse écrite dite d’information ont imposé à l’attention l’autonomie de la communication intersubjective.

Nous pourrons mentionner ici l’équation fondamentale de la psychologie déterministe qui est :

 

STIMULUS + ORGANISME = REACTION

En somme, l’individu est un système ouvert dont le comportement est déterminé par la somme : bagage héréditaire, évènements de son histoire particulière (personnalité), environnement présent, une certaine quantité (limitée) d’aléatoire.

Approche fonctionnaliste

Cette démarche qui est devenue triomphante dans le domaine de l’étude de la communication de masse au cours des années soixante du siècle dernier, a posé des jalons importants. Au nombre de ceux-ci, on peut mentionner le paradigme laswellien.

  • Le fonctionnalisme en quelques mots
  • Les trois fonctions mises en évidence par J. STOETZEL
  • E. KATS et les nouvelles orientations. « Dites ce que vous faites des médias ? ».

 

III. QUELLES LECONS PRATIQUES ? QUELLES APPLICATIONS DANS LE CONTEXTE AFRICAIN ?

Nos pays sont des sociétés en transition. Elles sont donc simultanément justiciables des analyses sociologiques et ethnologiques. Elles sont, dit-on, en voie de développement : un embryon d’industrialisation s’y observe alors que le mode de vie traditionnel y est prédominant.

Dans le domaine de l’espace et du temps, on constate que deux conceptions du temps s’opposent et se complètent :

  • Celui cyclique des saisons, des années, des générations et de l’éternel retour ;
  • Celui linéaire, conçue comme une ligne sans début et sans fin, le long de laquelle se rangent les évènements. Ce temps linéaire du fleuve qui s’écoule et dans lequel on ne peut jamais se baigner deux fois dans la même eau.

Nos sociétés en transition et qui sont par ailleurs pré-industrielles dans leurs formes actuelles, vivent généralement selon un temps cyclique.

Alors se pose la question du communicateur africain, du médiateur moderne dans un tel contexte.

Nous en parlerons au chapitre quatre. Une de plus importantes leçons pratiques que l’on peut tirer de l’approche fonctionnaliste concerne les rapports entre les médiateurs et les publics.

Ici intervient la notion du champ commun d’expérience qui favorise la communication entre deux protagonistes de la communication.

A ce sujet, nous proposons un schéma bâti sur les aspects culturels et de niveau d’instruction.

Les catégories suivantes ont été identifiées :

  • Elites politico-administratives ;
  • Instruits moyens ;
  • Scolarisés ;
  • Pratiquants des cultures traditionnelles.

Il nous paraît utile de jeter au passage un regard sur le schéma de Pierre SCHAEFFER ;, cet auteur des « machines à communiquer » a présenté une image très judiciaire de la position du « médiateur ».

IV.          QUE FAIRE ? FAUT-IL REVER ?

  • Une communication ciblée : pour chaque émission, savoir avec exactitude le public à qui l’on s’adresse ;
  • Produire des messages aux contenus appropriés ;
  • Lutter contre la routine, oser rêver ;
  • Dynamiser la vie des communautés : en tant qu’instrument, les radios communautaires doivent servir et faciliter le dialogue ;
  • Alimenter le débat communautaire ;
  • Donner la communauté en spectacle à elle-même ;
  • Inciter les populations à entreprendre ;
  • Inciter les populations à rêver une vie meilleure et à oser créer un cadre nouveau.

 

CONCLUSION

Instrument de dialogue, la radio communautaire doit donner la parole aux populations locales et rendre possible une relation de véritable communication.

 

RADIODIFFUSION  ET DEVELOPPEMENT

Par Monsieur ANKOU  B. Agbeko (Radio planète plus kpalimé)

B.p :247 kpalimé-TOGO. : (228)441-08-19 / (228) 441-09-66 / e-mail :planeteplus @caramail.com

Le développement est un système de vie qui fait intégrante de l’existence des hommes. L’homme naît grandit et meurt : ces trois phases essentielles de l’être humain passent par un développement que nous appelons personnel et conduit chaque être faisant partie de l’humanité a jeté un regard rétrospectif sur lui pour savoir ce qu’il a été et surtout comment il peut protéger sa vie dans l’avenir des temps. Cette notion de développement individuel est intrinsèque à chaque personne.

Le monde évolue : la naissance des techniques nouvelles ont permis aux hommes d’améliorer les conditions de vie pour vivre mieux et plus longtemps. Parmi ces techniques nouvelles. Nous pouvons citer entre autres les moyens de communications et parmi ces moyens de communications nous mettons à part la radiodiffusion le principal objectif qui nous a réunis ici aujourd’hui.

La radiodiffusion née dans les années 1920-1923 a permis aux hommes d’être mieux fixés sur la manière de communiquer à distance et à un coût moindre. Cette découverte de la radiodiffusion a été certes l’une des plus grandes découvertes du 19ème siècle. Les hommes l’on utilisé pour faire de grandes choses. Si le Général de Gaulle n’avait pas les immenses possibilités d’une radio installée à Londres pour diffuser les massages en direction du continent et de la France. Comment aurait-il pu mobiliser les combattants de la France libre pour arriver à vaincre les Allemands avec l’aide des alliés.

Rapidement les politiciens les gouvernements les associations ont jeté leurs dévolus sur la radiodiffusion qui est devenue par les modernes un objet sûr de développement. Cette introduction nous conduit à notre sujet du jour ‘‘radiodiffusion et développement’’

Tous les gouvernants sont unanimes aujourd’hui à reconnaître que le développement que ce soit industriel. Social intellectuel agricole ou autres passe par la mobilisation des masses.

Dans les pays en voie de développement. Nous pensons d’abord à la survie de l’homme donc à la nourriture et toute idée de développement va dans le sens de mobilisation des masses paysannes. Lesquelles masses constituent à l’heure actuelle plus de 50% de nos populations.

QU’EST-CE QUE LE DEVELOPEMENT ?

Le développement est une notion de priorité qu’un individu un pays une association une communauté un village ou une ville se fixe dans le temps pour arriver au bien-être à une vie meilleure par rapport à celle d’aujourd’hui. Nous pouvons prendre ici des exemples comme l’accès à l’instruction. Aux services médicaux. Le fait de manger à sa faim etc. tout le monde sait que l’école dans nos pays en voie de développement a failli dans sa mission d’éducation et formation et n’a pas réussi à propulser les gens vers les objectifs de développement

Qu’est-ce qui reste pour les gouvernants et les populations qui veulent et tentent de sortir de l’impasse ? la réponse est simple les moyens de communications sociales et en première position la radiodiffusion.

POURQUOI LA RADIODIFFUSION

Les rasons sont simples et nous pouvons en citer trois

  • La radiodiffusion peut attendre un grand nombre de personnes à la fois
  • Le coût est relativement moins cher par rapport aux autres moyens de communications
  • L’installation et la manipulation de cet organe est d’une facilité et d’une rapidité extraordinaire.

Dans les années 50 o la naissances de la télévision les biens pensants ont jure la mort de la radiodiffusion dans les années qui vont suivre tellement la télévision était fascinante et belle avec des images natures. Au fil du temps la radio de la télévision elle est devenue l’affaire de tout le monde petits et grands analphabètes ou pas.

Pour toutes ces raisons, flexibilité, crédibilité, coût moindre, la radio est devenu un vrai élément de développement pour toutes les sociétés de monde. Les responsables de tout genre l’ont adoptés pour l’éducation des masses et à des fins utiles.

Eduquer par la radio c’est aller au concret, et en quelques minutes, convaincre l’auditeur du bien fondé de la chose ce que dans le temps on faisait en écrivant tout un livre qui ne s’adressait qu’à ceux qui pouvaient lire. La production dont on parle aujourd’hui en matière de radio. C’est un écrivain en raccourci deux trois fois plus efficace que l’écrivain traditionnel. La formation du producteur lui permet de s’adapter en un temps record à toutes les conditions de travail utile.

Le producteur ou la productrice radio doit avoir en idée que son travail est un travail d’éducation et même de formation et doit veiller comme maître ou la maîtresse d’école à ce que ses auditeurs puissent accéder à une étape supérieure de leur vie

Pour atteindre cet objectif. Il faut

  • Que la travail du producteur radiophonique s’inscrive dans la politique générale du pays, de la ville, du village où peut s’étendre ses activités.
  •  Apprendre à définir fidèlement les objectifs de toute production
  • Apprendre à identifier les audiences. Ceux à qui le message défini dans la production doit s’adresser
  • Apprendre  à maîtriser les techniques de la production
  • Apprendre à organiser l’évaluation des programmes de production

PROFIL DU PRODUCTEUR

Pour exercer le métier de producteur ou de productrice. Il  faut :

  • Etre bien bâti sur pied.
  • Etre d’une bonne présentation et de bonne présentation
  • Etre très sociable
  • Avoir une bonne personnalité
  • Etre à mesure d’accepter les critiques des autres avec joie et sourire
  • Etre capable de se reprendre tous les jours après chaque production
  • Ne jamais apprendre à s’assoire sur les lauriers.

 

ROLE ET FONCTION DU PRODUCTEUR RADIO

C’est avant tout un rôle tampon entre les décideurs du développement national et les populations cibles. Ces populations vivent dans un contexte culturel, social et politique. Le producteur  du radio doit en tenir compte. Exemple : ethnies aiment les flûtes, les tam-tams comme musique.

Le producteur radio prévoit le programme à mettre en place. Compte tenu des volontés politiques. Il calcule la progression, il mesure l’impacte de son travail et doit  être très motivé.

Et pour pleinement jouer ce rôle et ces fonctions. Le producteur doit avoir une très bonne formation professionnelle afin d’atteindre les objectifs généraux de la radio.

Comme  on vient de le constater tout le long  de l’exposé la radio est devenue un instrument indispensable de travail au service du développement elle a un impact sûr sur les populations et surtout les masses paysannes.

C’est pourquoi le producteur ou tout simplement l’homme de radio jouit d’une grande crédibilité. Aussi n’a-t-il pas le droit de prendre sa tache à la légère et surtout raconter n’importe quoi.

N’oubliez pas que tout ce qui se dit à la radio est parole d’évangile pour la masse des auditeurs. Exemple : les canulars ont toujours marché à partir des radiodiffusions.

Le producteur est donc considéré comme un vrai responsable à tout point de vue capable de résoudre tous les problèmes des auditeurs. Vous ne devez jamais décevoir dans ce domaine : c’est pourquoi il est obligatoire d’avoir les notions d’animateur, de réalisateur de technicien et bien sûr de producteur.

La conscience professionnelle et nationale le sens de l’analyse et la réceptivité aux critiques est de règle.

 

GENRES REDACTIONNELS ET COLLECTE DE L’INFORMATION

Par Etienne K. GBODUI / B.P :388 Lomé-TOGO / Tél. : (228) 21-48-01

 

PLAN

INTRODUCTION

 

I- GENRES REDACTIONELS

1.1Genres d’Information

- Genres de base

- Genres Majeurs (dits nobles)

1.2 Genres de Commentaire

 

II COLLECTE DE L’INFORMATION

2.1 Sources de l’Information

2.2 Techniques de collecte : le Reportage

2.3 Pièges éthique et déontologie

 

CONCLUSION

 

GENRES REDACTIONNELS ET COLLECTE DE L’INFORMATION

 

INTRODUCTION

Le principe fondamental de l’écriture radiophonique est l’exploitation prioritaire de la voix une bonne voix est un atout pour le journaliste radio qui doit utiliser tous les registres du styles oral(intonation, silence, pause etc) pour valoriser les émissions radiophoniques

Mais au delà de ces particularités, la radio utilise presque toutes les techniques de collecte et de traitement de l’information dont se servent aussi la presse écrite et la télévision il en est de même l’éthique et de la déontologie auxquelles les journalistes sont généralement astreints.

 

I. LES GENRES REDACTIONNELS

Selon le but qu’il vise le professionnel de l’information dispose de tout un éventail de techniques d’écriture. Ce sont des figures de style journalistique ayant chacune ses propriétés. On les appelle les << GENRES>>

Des genres informatifs aux genres dits nobles en passant par les genres de commentaire et ceux dits de fantaisie. Tous ont évidemment des fonctions bien spécifiques qu’un professionnel ne devrait avoir aucune espèce de tentation à confondre.

 

  1. GENRES D’INFORMATION

S’agissant des genres d’information ils portent essentiellement sur des faits des évènements des personnages. On les classe en genres de base et en genres majeurs.

 

  1. Les genres de base

Les genres de base sont ceux que le journaliste rédige à partir d’informations fournies notamment par les dépêches d’agences. Les brèves bulletins, synthèses entrent dans cette catégorie.

 

  1. Les genres majeurs

Les genres majeurs sont ceux que le journaliste rédie à partir d’informations recueillies sur le terrain de l’évènement compte rendu, reportage, interview, portrait, enquête, écho

 

1.2. LES GENRES DE COMMENTAIRE

A l’oppose des genres d’information. Les genres de commentaire développement des idées qui livrent des opinions et affirment des positions. Ils sont forcements subjectifs. Ce sont par exemple :

- l’éditorial (prise de position)

- l’analyse (examen d’une situation)

- la chronique (réflexions personnelles)

- la critique (jugement personnel

- le billet (conclusion inattendue)

Bien d’autres genres existent et dont l’importance dépend de la place que chaque média leur accorde. Notons pêle-mêle la note de lecture la revue de presse. Le courrier des lecteurs la tribune libre la libre opinion etc.

 

II. COLLECTION DE L’INFORMATION

Définition     

 L’information est la manière première de la communication. C’est comme une denrée dont nous avons besoin pour accomplir un acte d’échanges fructueux pour notre vie tous les jours. L’information cette denrée ou la trouve- t-on ?

En principe ce sont les journalistes qui vont vers l’évènement qui le traquent presque quelquefois ce sont de véritables meutes qui s’abattent sur les sources d’informations Des évènements comme la coupe du monde un conflit armé de grandes funérailles etc. mobiliseraient à coup sûr la presse a l’échelle planétaire.

 

2.1. LES SOURCES D’INFORMATION DU JOURNALISTE

Les sources d’information sont:

  • les grands évènements qui sont en général annoncés d’avance
  • les personnes ressources quand il s’agit de traiter d’un sujet précis
  • les agences de presse qui sont censés rapporter tous les faits d’actualité les plus significatifs dans le monde
  • les lieux évènements où l’actualité se déroule de façon régulière ‘ex stade, Sénat, Assemblée Nationale, Palais de Justice etc.) les journalistes y assurent une permanence
  • les livres, les journaux, les films les émissions de radio et de télévision etc.
  • les communiqués et communiqués de presse

Identifier les sources est une chose,  s’en servir à bon escient en est une autre car il y a des subtilisés et une dynamique du processus de collecte de l’information dont les journalistes doivent prendre conscience.

On ne doit pas oublier que la façon dont un journaliste collecte ses informations détermine ce qui en fin compte parvient jusqu’au public. De même on doit savoir que même si une partie de l’information n’atteint jamais le public le journalise aura peut-être malgré tout, influencé les cours des affaires publiques du moment où dans son rôle d’intermédiaire. ************************** Il est placé devant un double défi :

  • Résister à la tentation de prendre part personnellement aux évènements qui sont l’information aux dépends de sa responsabilité vis-à-vis de son public
  • Se rendre bien compte que le choix de ses sources et les questions qu’il pose influent non seulement sur l’article lui-même mais aussi peut être sur le dénouement de l’affaire qui reste le sujet de cet article.

 

2.2.  LES METHODES DE COLLECTE DE L’INFORMATION : LE REPORTAGE

Nous avons vu quelles sont les sources de l’information maintenant il s’agit de voir par quelles techniques la collecter.

Le moyen le plus usuel de collecter l’information est le reportage le reportage est un article ou un ensemble d’articles dans lequel un journaliste relate de manière vivante ce qu’il a vu ou entendu. Il compte plusieurs genres chroniques interview enquête dossier etc.

Le reportage est le témoin d’un évènement. C’est un journaliste envoyé sur les lieux d’un évènement pour voir entendre enregistrer et rapporter ledit évènement. C’est ce qu’il aura dit ou écrit de ce qu’il aura vu qui constituera l’information ou la vérité de référence. C’est une lourde responsabilité qui pèse sur les épaules du journaliste c’est pourquoi il doit s’entourer d’un certain nombre de précautions

Sa mission permanence est double. Il doit s’informer et comprendre lui-même pour informer et faire comprendre ceci quelle que soit la nature du sujet à traiter.

Ce denier peut être passionnant comme une manifestation qui change le sens de l’histoire. Il peut aussi être ennuyeux et rébarbatif comme un feu de cheminée. Dans les cas le reporter est capable de se concentrer sur l’évènement qu’il est chargé de relater. C’est ainsi qu’il découvrira le sens humain même d’un fait divers commun. Ce qui donnera son intérêt à la nouvelle.

La quelle  essentiellement qu’on exige d’un  reportage est la fidélité de  défaut  d’objectivité.

Il faut s’en tenir au fait qu’on l’a vécu et s’interdire d’en rajouter ou d’enjoliver a outrance.

Organisation du travail

  • Avant de partir le journaliste reporter doit se renseigner sur l’évènement les tenants et les aboutissants le contexte dans lequel il s’inscrit pour éviter une erreur d’appréciation
  • Il demande des renseignements à ses collègues téléphone aux organisateurs etc.
  • Il est conseillé sinon impératif d’arriver sur les lieux de reportage avant l’heure pour prendre de pouls de l’évènement. On peut en profiter pour discuter avec les gens engranger des renseignements. Toujours dans le souci de maîtriser le sujet
  • Une fois que l’évènement a débuté le reporter même s’il dispose d’un magnétophone doit aussi prendre des notes. Il doit en prendre le maximum en notant les détails. Décrire l’ambiance. L’atmosphère relever les différentes articulations d’un discours.

2.3. PIEGES, ETHIQUE ET DEONTOLOGIE

Les pièges sont dans leur grande majorité les dangers habituels auxquels la quête de l’information expose le journaliste. Mais cela ne signifie pas qu’ils sont inévitables puisque ces pièges relèvent souvent de la paresse. De la légèreté et du laisser-aller du journaliste lui-même.

On voit en effet de moins en moins de journaliste prendre des notes sur les lieux de reportage. Le reporte approchera les acteurs d’une cérémonie d’inauguration moins pour demander des éclaircissements sur tels aspect de l’évènement que pour réclamer de petits gadgets. Il se contentera ensuite de placarder les discours s’il n’a déjà pris soin de réchauffer in-vitro un papier dans lequel il mettra juste les noms des principaux intervenants.

Les conséquences d’une telle  paresse professionnellement sont souvent fâcheuses.

  • utilisation abusive de discours
  • large déphasage entre le compte rendu et le discours présenté ou son manuscrit
  • porte ouverte aux suppositions (rumeurs)et aux généralisations hâtives
  • propension aux nouvelles tronquées non suivies et non approfondies

Le journaliste qui verse dans ces genres de facilités tombe irrémédiablement dans le piège de la manipulation et de la propagande. Il est normal que les hommes politiques les hommes d’affaires et autres groupes d’intérêts spéciaux cherchent toujours à présenter une image favorable d’eux-mêmes il est évident qu’un journaliste qui ne se livre pas à fond dans sa démarche de collecte se fie  aveuglement aux pseudo évènement que ces gens créent aux conférences de presse qu’ils mettent en scène pour dissiper des informations compromettantes.

De même si le journaliste doit collaborer à la bonne mise en œuvre des services publics. Il ne doit pas en revanche se transformer en propagandiste patente de l’administration observant toutes les actions de celle-ci à travers des lunettes roses.

Au-delà de la paresse professionnelle du spectre de la manipulation et de la propagande le journaliste est confronté à bien d’autre dangers plus pernicieux dont il ne prend conscience qu’après s’en être littéralement enlisé. Ce sont par exemple les dangers du copinage. La quête des sources fiables conduit le journaliste à fréquenter des personnalistes politiques puissantes des hommes d’affaires opulents. Certaines familiarités naissent de cette fréquentation et qui transforment le journaliste en un maillon essentiel de leur système .sinon un obligé de ces gens. 

C’est ce copinage qui favorise l’achat des consciences dont on dit qu’il envahit de plus en plus la profession

Au Togo comme dans la plupart des pays en développement le rôle premier du journaliste est de contribuer de façon constructive au développement de la nation. Dans les pays industrialisés. La responsabilité du journaliste est déterminée non seulement par des normes sociales mais aussi par l’indépendance professionnelle ici comme là. La liberté du journaliste est cependant  limitée par la responsabilité envers l’ordre public. Les critères de moralité. La sûreté de l’Etat et de ses institutions la Constitution de la République Togolaise du 14 Octobre 1992 énoncé dans ses articles 26 130 131 les principes directeurs de l’activité journaliste au Togo. Des textes législatifs définissent les rapports du journaliste togolais avec le public. Des codes de conduites professionnels astreignent le praticien  togolais de l’information à des principes éthiques s’il est prévu des sanctions dans le cas de violation de la loi sur la liberté de la presse. Il n’en est pas de même pour la déontologie qui en réalité est un code d’honneur.

Il existe à travers le monde plusieurs codes et chartes déontologiques conçus par des organisations de journalistes ou par des organes de presse.

Au Togo les journaliste et techniciens de la communication sous la houlette de l’observation Togolais des Médias (OTM) souscrivent depuis 1999 à un Code de Déontologie dont les principes tiennent des devoirs du journaliste dans la recherche la collecte le traitement et la diffusion de l’information ainsi que de ses droits dans l’exercice de sa profession.

Qu’il nous soit permis d’insister davantage juste sur un de ces principes qui nous semble-t-il cadre mieux avec le contexte de cette rencontre il s’agit des préoccupations relatives aux transactions financières.

L’article 6 du code de déontologie des journalistes du TOGO instant sur la dignité professionnelle stipule que << le journaliste dans l’exercice de ses professions est tenu de refuser de l’argent ou tout autre>>  on aurait souhaite que cet article fût plus clair pou lever tout équivoque à l’instar du code d’éthique américain qui précise qu’au nom de l’indépendance dont le journalise doit faire preuve que celui-ci refuse même << les faveurs, les voyages gratuits, les traitements spéciaux  et les privilèges pouvant compromettre son intégrité et celle de son employeur>>                                        

Les commodités du travail telles que les moyens de déplacement les offres de matériels perforants. Ainsi que les présents (gadgets petits cadeaux) les réceptions cocktails nuisent-ils autant à désormais la profession ? Nous en débattrons mais nous pouvons dire d’ores et déjà qu’il n’est pas toujours facile de distinguer les facilités de travail dont un journaliste peut bénéficier dans l’exercice de sont travail et les appâts de corruption.

Voilà pourquoi nous estimons qu’au-delà de la collecte c’est tout le travail du journaliste qui révèle de l’art. Le professionnel de l’information doit faire preuve à la fois d’ouverture d’esprit de prévoyance et  de prudence de souplesse et d’expérience pratique c’est  ce que la déontologie prescrite au journaliste qui doit sans cesse se munir en plus d’une dose d’éthique personnelle.

 

EXPRESSION OU LANGAGE RADIOPHONIQUE

 

Par Monsieur ANKOU B. Agbeko (Radio Planète Plus, Kpalimé)

B.P :247 Kpalimé-TOGO / Tél. : (228)4 41-08-19/Fax : (228) 441-09-66/e-mail : planeteplus@caramail.com

Dans son existence, l’homme prouve qu’il est doué essentiellement par la manifestation de deux choses : la parole et l’écriture.

La parole est un don général que le Créateur a offert gratuitement à tout le monde ; par contre l’écriture est un don personnel qui exige une formation pour être lu par un public.

Nous pouvons distinguer quatre points :

  • La parole ;
  • La clarté ;
  • La simplicité ;
  • La logique.

Nous savons tous que la radio travaille pour les aveugles. Une personne vous écoute, mais ne vous voit pas physiquement, seulement en idée. Il faut donc l’aider en faisant évoluer une imagination. Et une règle nous dit : « On n’écrit pas un texte radiophonique mais la parole. C’est une convention entre l’homme de radio et son auditeur ». Pour ce faire, il faut être clair, simple et logique.

LA VOIX

Elle doit être travaillée pour être mise à la disposition de la radio. Elle peut être mielleuse, belle, rauque, caverneuse, agressive : l’essentiel, c’est qu’elle soit intelligente. Des exercices à partir de la syllabisation peuvent améliorer grandement une voix.

LA CLARTE

La clarté est avant tout une politesse. Nous imposons tout à l’oreille ; c’est pourquoi il faut être clair. La clarté dans la préparation d’un texte radiophonique est chose capitale en matière de radio, car il n’est pas possible de corriger une mauvaise phrase déjà lancée devant le micro.

Nous devons apprendre à aller trouver l’auditeur qui ne viendra jamais vers nous, par notre prestation, notre clarté et notre politesse. Pour ce faire, il faut apprendre à bâtir des phrases courtes, claires et nettes.

LA SIMPLICITE

Apprendre à sortir l’essentiel d’un texte et ne jamais se noyer dans le détail. Un écrivain littéraire est passif et simple ; l’écriture radiophonique est active. L’homme de radio n’a pas le droit de parler pour rien, tout ce que l’on dit dans une émission doit être essentiel avec des phrases courtes et simples. La condition pour se faire admirer par les auditeurs, c’est d’être simple dans son écrit et dans son parler. Les auditeurs adorent la simplicité dans le système radiophonique : surtout ne l’oubliez pas !

LA  LOGIQUE

Quand nous écrivons ou parlons, nous entraînons l’auditeur dans une action, dans une situation qui est la nôtre et il est obligé de nous suivre aveuglément. C’est pourquoi nous devons penser et repenser ce que nous voulons dire afin de ne point brusquer notre auditeur. Si nous sommes dans la bonne logique, petit à petit, une complicité se crée entre l’homme de radio et l’auditeur ; pour mieux dire on peut parler de convention tacite. Quelquefois, il est nécessité que de frapper, de violer, d’imposer pour gagner, car une œuvre radiophonique peut être une manifestation spectaculaire, chaotique, même qui doit attirer l’intérêt de l’auditeur.

Dans une émission radiophonique, l’auditeur doit sentir la fin venir, c’est ce qui lui permet de faire la synthèse de tout ce qu’il vient d’entendre.

Les termes de l’expression ou langage radiophonique :

  • La dramatique : c’est une action racontée, un dialogue.
  • Le sketch : c’est une petite dramatique racontée qui doit avoir une tendance sociale.
  • Le récitant : c’est un personnage qui décrit une situation à laquelle il n’a pas participé.
  • Le conteur : c’est un personnage qui décrit, raconte une situation à laquelle il n’a pas participé.
  • La scène : c’est une action jouée par les mêmes personnages. Une scène commence et se termine par l’entrée ou la sortie d’un personnage.
  • Une séquence : c’est un ensemble de scènes qui se déroulent dans un temps continu.
  • Une transition musicale : c’est celle qui relie deux séquences et sert à faire comprendre à l’auditoire que le temps a passé et qu’on peut changer de décor.
  • Une illustration sonore : c’est l’utilisation de la musique des limitages ou des deux à la fois pour soutenir le texte.
  • Une ellipse radiophonique : c’est un procédé utilisant la transition musicale et l’écriture pour contracter, pour éliminer toutes les petites actions accessoires de l’action principale. L’ellipse nécessite non seulement une transition musicale mais encore l’utilisation dans la scène suivante, la transition musicale des mêmes mots qui terminent la précédente.
  • Le flash back : c’est l’introduction à l’intérieur d’une action d’une action déjà passée. Il demande toujours une illustration sonore.

LES FORMATS RADIOPHONIQUES

Par Mme Dodji  KOUDOSSOU, Coordinatrice RIF-AMARC TOGO

B.P : 34  Lomé –TOGO     ; Tél. (228) 225-19-49/903 23 67 e-mail :tabouivi@yahoo.fr

INTRODUCTION 

Pour réaliser un format ou un genre radiophonique, le producteur doit tenir compte du sujet à traiter et de la cible. Il doit maintenir constamment un pont entre le sujet et la cible.

I. LES GENRES D’EMISSIONS

Le magazine : c’est un genre au sein duquel on peut trouver plusieurs rubriques.

Le documentaire : c’est un genre qui porte sur un sujet précis.

Le débat radiophonique : c’est un genre qui permet de soulever des points de vue différents.

L’interview simple : Elle peut également être considérée comme un genre mais qu’on pourrait mettre dans le documentaire.

L’annonce radiophonique : Elle est inspirée de la publicité commerciale et composée d’élément de mémorisation.

L’enquête, le sondage : Ce sont généralement considérés comme des techniques.

Pour la réalisation de ces différents genres il faut toujours passer par une série d’étapes :

L’observation

L’enquête

La définition des objectifs

La définition du genre

La réalisation

§Les magasines

Le magasine est un « pot pourri » ou un fourre-tout ».  C’est la forme la plus usuelle et la moins coûteuse à la radio.

Le magasine  a divers aspects : Ce qu’il faut savoir et surtout retenir c’est qu’il faut toujours des éléments spécifiques dans un sujet à traiter.

Pour traiter le sujet nous pouvons avoir recours à plusieurs sources : écrite, orale, chronique, et  histoire.

On peut aussi faire passer la publicité et les avis et communiqués dans le magasine pour le rendre intéressant.

B. Le documentaire

Le documentaire radiophonique est un genre d’émission dans lequel la ressemblance de ce qui est transmis avec la réalité doit être séduisante et vraie. Le produit fini est par la même subjectif.

En tant que moyen de communication sociale, le documentaire radiophonique obéit à des règles spécifiques.

Il s’agit du schéma d’Harold LASSWELL : qui dit quoi à qui, pourquoi, comment, avec quel effet ?

C. Le débat

Le débat est un genre permettant de soulever des points de vue controversés afin d’aider l’auditoire à avoir des points de vue diversifiés sur un sujet donné.

Il y a quatre (4) grandes formes de débat :

  1. Le face à face

Dans ce débat, l’envie de communiquer est réelle mais chacun va dans son sens. C’est la communication entropique opposée à la communication néguentropique dans lequel il y a des « coups » de part et d’autre mais à la longue des amitiés se créent. C’est le dialogue compréhension.

  1. La table ronde

Il y a deux (2) ou plusieurs invités en plus de l’animateur.

  1. Le débat croisé

Dans ce cas l’animateur doit être un super-animateur sinon la situation peut lui échapper.

  1. Le débat complet.

L’animateur se retire, les invités deviennent l’animateur n° 1 et les auditeurs l’animateur n° 2 (intervention au téléphone).

D. L’interview

L’interview ou entretien radiophonique a été identifiée comme l’un des formats de programmation les plus courants.

Il existe quatre (4) grands genres d’interviews radiophoniques.

Les genres d’interview

  1. Le témoignage

C’est un rituel pour authentifier un événement.

  1. L’interview anecdotique :

C’est l’interview qui permet de situer un événement en ramenant l’intérêt autour de quelqu’un. C’est le genre d’interview qu’on pratique souvent avec les artistes, peintres, chanteurs…

  1. L’interview dialogue

L’intervieweur et l’interviewé parlent le même langage, se posent des questions. Dans ce cas, la personnalité de l’interviewé s’engage.

  1. L’interview néo-confession

Elle cherche les clés pour mettre à nu la personnalité de l’interview. Pour réaliser ce genre d’interview, il faut avoir une grande capacité de psychologue, savoir écouter, savoir à quel moment l’on doit intervenir, avoir une bonne mémoire et suivre attentivement l’interviewé.

  1. Techniques de l’interview

Pour réaliser une interview, l’intervieweur doit au préalable faire une recherche sur le sujet à traiter et sur la personne à interviewer. Ces deux aspects sont importants parce que c’est la transmission du message qui est à privilégier et qu’une grande partie du succès de cette transmission dépendra de la personne interviewée. Avant de rencontrer son invité, le producteur doit préparer une liste de questions ou de points à traiter. Il doit également préparer une introduction pour présenter l’invité au début de l’entrevue. Il vaut mieux présenter l’interviewé au lieu de le laisser se présenter lui-même.

Les annonces radiophoniques

Les annonces radiophoniques sont variées ; il y a :

- les spots publicitaires ou micro programmes

- les slogans éducatifs pour faire passer des messages instructifs.

- Les campagnes.

Les heures de diffusion des annonces radiophoniques ne sont pas définies et leur durée de diffusion est très courte (30 secondes à 2 minutes) et elles sont programmables à toute heure.

L’annonce radiophonique s’est inspirée de la publicité commerciale et est composée d’éléments de mémorisation :

- Slogan

- Message,

- Support musical,

- Musique énigme

- Développement du thème

F.        Le théâtre (dramatique)

Avec le théâtre radiophonique, on revient au primat de la parole, un petit tour de l’histoire de l’homme qui a évolué en trois (3) phases :

- L’Homme I : Il dispose pour communiquer des dessins et graphiques, de symboles majeurs relevant du désir. La parole relève des rites initiatiques.

- L’Homme II : c’est l’homme de Gutenberg qui sait écrire une parole codifiée qui perd toute sa signification symbolique.

 - L’Homme III : il comprend le langage total de l’homme. Il retrouve les symbolismes et tient compte aussi bien des graphismes, des dessins que de l’écrit. C’est la communication audi-scripto-visuelle.

Le primat de la parole à trois grands sons qu’on appelle les archiphonèmes. L’importance de la tradition orale a fait ressortir les bruitages qui englobent tous les effets spéciaux et la musique. Mais le grand problème du théâtre radiophonique est la mise en scène, la confession du texte, le décor et la réalisation.

 

L’OBSERVATION COMME OUTIL DE PRODUCTION

Par Mme Dodji  KOUDOSSOU, Coordinatrice RIF-AMARC TOGO

B.P :4 34  Lomé –TOGO   ; Tél. (228) 225-19-49/903 23 67 e-mail :tabouivi@yahoo.fr

INTRODUCTION

L’observation est le processus qui consiste à sélectionner, à provoquer, à enregistrer et coder tout un ensemble de comportements s’appliquant à des organismes en situation réelle.

La provocation : Parce que le fait d’être sur le terrain modifie le comportement de l’être ou de l’organisme observé.

L’enregistrement est le fait de consigner ce qu’on a regardé sur un papier, une bande magnétique ou dans la mémoire.

Le codage, c’est le processus de simplifier pour ceux qui vont exploiter l’enregistrement.

L’observation est la meilleure forme pour avoir beaucoup d’informations. Elle nécessite un déplacement sur le terrain.

Il y a trois attitudes possibles de l’observateur. Il peut être :

1- Observateur simple

2- Participant

3- Observateur et participant

Quand l’observateur devient participant, il y a risque d’être emporté par les événements, dans ce cas, il peut se tromper facilement, mais pour sauver sa crédibilité, le producteur ne doit jamais dire qu’il s’est trompé.

Pendant l’observation, le producteur doit prendre des notes sur des points importants qui sont :

- Les sujets

- Le milieu

- Le but poursuivi

- Les comportements sociaux

- La durée et la fréquence de l’événement observé

- Conclure l’événement en tant que tel ou conclure selon votre propre analyse et donner le nom des auteurs des citations.

 

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PRODUCTRICES DE RADIOS COMMUNAUTAIRES DU TOGO

FOPADESC DU 28 MAI AU 1er JUIN 2001

SYNTHESE DE L’EVALUATION

  1. L’atelier de formation a été
  • Pour 12 participantes :      Très instructif                                                                                     
  • Pour 2 participantes :            Instructif                                                                                                           
  1. Les modules de formation ont été :
  • Pour 3 participantes :            Très instructifs                                                       
  • Pour 11participantes :            Instructifs                           
  1. Les travaux sur le terrain ont été :
  • Pour 9 participantes :            Très instructifs                                                       
  • Pour 5 participantes :            Instructifs                                                
  1. La durée de la formation a été :
  •  Pour 5 participantes :           Suffisante                          
  •  Pour 9 participantes :           Très courte                        
  1. Le contenu des modules était-il par rapport à vos attentes et aux besoins de vos cibles :
  • Pour 12 participantes :         Satisfaisante                                             
  • Pour 1participante :   Insuffisant                          

Ø     1 participante n’a pas exprimé son opinion                                                              

  1. Quelles appréciations portez-vous sur les différents modules ?
  1. Qu’est-ce que la radio communautaire ?
  • Pour 8 participantes :            Très instructif                                                           
  • Pour 6 participantes :            Instructif                               
  1. Sociologie de la Communication
  • Pour 4 participantes :            Très instructif                                                         
  • Pour 8 participantes :            Instructif                               
  • Pour 1participantes : Pas instructif                                                          
  • 1participante n’a pas exprimé son opinion
  1.   Radiodiffusion et développement
  • Pour 8 participantes :            Très instructif                                                         
  • Pour 6 participantes :            Instructif
  1. Les genres rédactionnels et collecte des informations
  • Pour 10 participantes :         Très instructif                                              
  • Pour 4 participantes :            Instructif                                          
  1.  Le langage radiophonique
  • Pour 7 participantes :            Très instructif                                                         
  • Pour 7 participantes :            Instructif 
  1. Les formats radiophoniques
  • Pour 6 participantes :            Très instructif                                              
  • Pour 8 participantes :            Instructif                               
  1. Quelles appréciations portez-vous sur les travaux pratiques ?
  1. L’élaboration des questionnaires
  • Pour 2 participantes :            Facile                                                          
  • Pour 6 participantes :            Abordable                            
  • Pour 5 participantes :            Difficile                                                                    
  • Pour 1 participante   :            Très difficile
  1. Travaux sur le terrain : collecte des éléments
  • Pour 1 participante :  Facile                                                           
  • Pour 7 participantes :            Abordable                            
  • Pour 6 participantes :            Difficile                                  
  1. Restitution du travail accompli sur le terrain
  • Pour 2 participantes :            Facile                                                           
  • Pour 5 participantes :            Abordable                            
  • Pour 6 participantes :            Difficile                                                                    
  • Pour 1 participante :  Très difficile 
  1. Montage
  • Pour 11 participantes :         Très instructif                                                         
  • Pour 3 participantes   :          Instructif
  1. Rédaction de l’émission par groupe
  • Pour 10 participantes :         Très instructif                                                         
  • Pour 3 participantes :            Instructif
  • 1 participante n’a pas exprimé son opinion                               
  1. Quelles appréciations portez-vous sur la prestation des animateurs ?
  1. Dodji Delphine KOUDOSSOU
  • Pour 6 participantes :            Très satisfaisante                          
  • Pour 8 participantes :            Satisfaisante
  1. Victor ALADJI
  • Pour 4 participantes :            Très satisfaisante                                                  
  • Pour 7 participantes :            Satisfaisante                                  
  • Pour 3 participantes :            Pas satisfaisant                                         
  1. Agbéko ANKOU
  • Pour 9 participantes :            Très satisfaisante                          
  • Pour 5 participantes :            Satisfaisante                                  
  1. Kossivi GBODUI
  • Pour 6 participantes :            Très satisfaisante                                                  
  • Pour 3 participantes :            Satisfaisante                       
  1. Pensez-vous être plus utile à votre radio après cet atelier ?
  • Pour 14 participantes :         Oui
  1. Si oui, comment ?
  • Révision des méthodes de travail en mettant en pratiques les nouvelles connaissances acquises
  • Formation des autres membres de la radio
  • Production des autres émissions dans ce sens qu’elles intéressent et reflètent la communauté que représente la radio
  • Sensibilisation de l’administration et des  autorités qui dirigent les radios aux enjeux que celle-ci représente afin d’une amélioration des prestation des productrices. 
  1. Pensez-vous être plus utile aux membres de votre communauté après cet atelier ?
  • Pour 14 participantes :         Oui    
  1. Si oui, quelles actions concrètes pensez-vous initier ?
  • Informer la communauté sur l’importance de la radio dans le processus du développement social.
  • Produire des émissions ou organiser des sensibilisations sur la notion de communauté, les moyens de développement, la notion de groupement et de coopératives privées.
  • Aider la communauté à mettre en place un programme d’activités.
  1. Critiques concernant l’organisation de l’atelier
  • Bonne en général
  • Prévoir, pour une prochaine fois beaucoup plus de temps pour l’atelier           ( insuffisance de temps de discussion après les modules)
  • Prévoir beaucoup plus de travaux pratiques
  1. Etes-vous satisfait du cadre et du service offerts par l’auberge ?
  • Pour 14 participantes :         Oui                                        
  1. Critiques concernant le cadre et le service proposés
  • le cadre est bien choisi pour le travail intellectuel intensif fourni durant l’atelier ; la prestation du personnel de l’auberge est satisfaisante.
  • Mais le régime est trop interne, laisser la prochaine fois quartier libre aux participantes 
  1. Avez-vous d’autres suggestions ?
  • Organiser fréquemment ce genre de séminaire, surtout à l’intérieur du pays
  • Assurer un suivi à cet atelier
  • Organiser de temps à autre un recyclage aux professionnels du métier.

 

MOT DE REMERCIEMENT DES PARTICIPANTES A L’ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PRODUCTRICES DE RADIOS COMMUNAUTAIRESDU TOGOA L’INTENTION DES ORGANISATEURS

Nous, femmes des radios communautaires du Togo, ayant pris part à l’atelier de formation organisé par le Réseau International des Femmes de l’AMARC-TOGO, du 28 mai au 01 juin 2001 à la FOPADESC,

Vu :

  • Le déroulement des travaux de cet atelier ;
  • Les thèmes intéressants abordés par les différents exposants ;
  • L’encadrement social et technique dont nous avons bénéficié ;
  • Le programme élaboré à notre intention et répondant largement à nos attentes ;
  • La compétence des formateurs a contribué à l’efficacité des enseignements,
  • L’encadrement social et technique dont nous avons bénéficié ;
  • Le programme enrichissant élaboré à notre intention et répondant largement  nos attentes ;
  • La compétence et le dévouement des formateurs qui ont contribué à l’efficacité des enseignements reçus en moins d’une semaine ;
  • L’aspect concret, complet et très pratique de la formation : nous avons bénéficié entre autres de cours succincts mais précis, d’une initiation au journalisme proprement dit et de l’application immédiate des notions reçues ;

Tenons à remercier en toute sincérité les organisateurs de cet atelier. Nous parlons du RIF-AMARC, Section Togo tout particulièrement sa coordinatrice ainsi que le Global Fund for Women ;

Nos remerciements vont également aux encadreurs du séminaire, au gouvernement qui a soutenu cette action et tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réussite de cet atelier.

La radio est de nos jours, le premier outil de communication. Compte tenu de la dimension que prennent les radios communautaires dans notre pays, nous saluons toute la venue du RIF-AMARC au Togo le 18 février 2000. Cette organisation non gouvernementale vient de faire ses premières preuves dans le programme de développement qu’elle s’est assignée, en formant des productrices de radios communautaires. C’est une initiative louable qui apporte aux animatrices de programmes que  nous sommes, un plus pour notre expérience professionnelle.

En souhaitant que cette œuvre se poursuive dans l’avenir, nous vous assurons de notre ferme engagement à mettre en pratique les connaissances acquises à notre retour dans nos stations respectives.

Vive le RIF-AMARC ! Vive les radios communautaires ! Vive la femme togolaise !

Nous vous remercions.

Fait à Lomé le vendredi 1er Juin 2001

Par les représentantes des radios

Communautaires du TOGO.

 

 

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PRODUCTRICES DE RADIOS COMMUNAUTAIRES

FOPADESC – Agoenyivé, du 28 mai au 01 juin 2001

 

ALLOCUTION DE CLOTURE

DE LA COORDINATRICE DU RIF-AMARC-TOGO

Excellence Monsieur  le Ministre de la Communication et de la Formation Civique,

Madame la Représentante de la Ministre des Affaires Sociales, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfance,,

Mesdames, Messieurs les Représentants des organes, organismes et organisations,

Honorables Invités,

Chères participantes,

C’est un grand honneur de vous savoir nombreux à la cérémonie de clôture de l’atelier de renforcement des capacités des productrices de radios communautaires et nous vous en sommes reconnaissants.

Nous voici au terme de notre atelier qui a rassemblé les productrices de radios communautaires venues des 5 régions du Togo, atelier au cours duquel vous avez, avec endurance et détermination, travaillé pour acquérir de nouvelles connaissances et habilités qui vous permettront d’informer, de former, de sensibiliser et de mobiliser vos communautés respectives.

Qu’il me soit permis de vous rappeler qu’en organisant cet atelier, le RIF-AMARC faisait suite à la nécessité pour les femmes des radios communautaires d’acquérir des capacités nécessaires qui les aideront à accéder aux postes de responsabilité dans leurs radios.

Aujourd’hui, vous venez d’avoir un atout supplémentaire : vous êtes devenues des productrices plus au fait  de leur métier, et de ses rouages.

Chères participantes,

Vous devez plus encore, à partir de ce jour, jouer votre rôle de porte-flambeaux pour nos sœurs et frères des villes et campagnes, pour les femmes de vos communautés et être à leur écoute. Vous devez également  être aptes à prendre e compte les besoins spécifiques des femmes dans les médias de proximité, en aidant les femmes et associations de femmes à mieux utiliser les radios communautaires.

Tous mes vœux de courage et d’abnégation nécessaires à l’accomplissement de cette mission qui ne sera pas aisée, mais au bout de laquelle, vous aurez le sentiment d’un devoir bien accompli et utile à la communauté.

Je voudrais en votre nom  et au nom du RIF-AMARC TOGO remercier :

  • Le Global-Fund for Women pour son apport financier qui a abouti à l’organisation de cet atelier ;
  • Le Gouvernement et plus particulièrement les ministères de la Communication et de la Affaires Sociales qui n’ont pas hésité à nous apporter leur appui ;
  • Les formateurs et le personnel d’encadrement pour le travail abattu ;
  • Et enfin vous, les participantes pour votre participation de qualité à cet atelier qui en fait un succès qui restera gravé dans les mémoires.

Je  voudrais avant de conclure exprimer également ma gratitude au Directeur et au personnel de l’Auberge de la FOPADESC pour l’accueil et la sollicitude dont nous avons été l’objet.

Bon retour dans nos foyers et que la paix de Dieu nous accompagne.

Je vous remercie.

 

 

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PRODUCTRICES DE RADIOS COMMUNAUTAIRES

FOPADESC – Agoenyivé, du 28 mai au 01 juin 2001

ALLOCUTION DE CLOTURE DE LA REPRESENTANTE DE LA MINISTRE

DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA PROMOTION DE LA FEMME

ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANCE

Excellence Monsieur le Représentant  du Ministre de la Communication et de la Formation Civique,

Mesdames, Messieurs les Chefs de Service,

Mesdames, Messieurs les Représentants des organes, organismes et organisations,

Madame la Coordinatrice du Réseau International des Femmes de l’Association Mondiale de Radio Communautaire du Togo (RIF-AMARC TOGO),

Honorables Invités,

Chères sœurs participantes,

La cérémonie de ce matin revêt une importance toute particulière pour nous tous.

En effet, d’une part, elle couronne les efforts que les participantes ont déployés au cours de cet atelier,

D’autre part, elle pose de nouveaux jalons pour le renforcement des capacités d’action des femmes des radios communautaires du Togo.

Aussi, dans la mesure où ces efforts ne passent guère inaperçus auprès des pouvoirs publics, c’est pour quoi le Ministre des Affaires Sociales, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfance, empêchée, m’a fait l’insigne honneur d’être son porte-parole auprès de vous.

Je voudrais donc en son nom et au mien propre, saluer l’heureux aboutissement de cette initiative pertinente du RIF-AMARC TOGO.

Mesdames, Messieurs,

Pendant 5 jours, vous vous êtes attelés avec conviction et enthousiasme à comprendre et à maîtriser les techniques de la radio communautaire, à chercher des voies pour une meilleure  participation de ces radios au développement de vos communautés pour un plus grand pouvoir de décision des femmes de ces organes.

Vous êtes donc maintenant à même d’apporter un souffle nouveau à vos radios communautaires au sein desquelles vous êtes appelées à mettre en pratique les connaissances acquises au cours de cet atelier. Par-dessus tout cela, vous êtes devenues des outils vitaux de promotion des femmes de vos communautés de par la sensibilisation et l’éducation que vous avez à assurer à leur endroit.

A cet égard, l’appui du Ministère des Affaires Sociales, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfance vous est acquis pour la réalisation et l’atteinte de vos objectifs.

Permettez-moi avant de conclure, d’adresser mes chaleureuses félicitations à l’équipe d’encadrement, aux formateurs et à vous toutes, participantes de cet atelier.

Tous unis pour le développement de nos communautés, nous contribuerons au développement de tous.

Je vous remercie.

Par : Mme AKAKPO Akuavi Léontine

Attachée de Cabinet au MASPFPE

 

 

ATELIER DE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PRODUCTRICES DE RADIOS COMMUNAUTAIRES

FOPADESC – Agoenyivé, du 28 mai au 01 juin 2001

ALLOCUTION DE CLOTURE DU MINISTRE

DE LA COMMUNICATION ET DE LA FORMATION CIVIQUE

Madame la Représentante de la Ministre des Affaires Sociales, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfance,

Monsieur le Représentant de la HAAC,

Mesdames, Messieurs les Représentants des organes, organismes et organisations,

Madame la Coordinatrice du RIF-AMARC TOGO,

Honorables Invités,

Chères participantes et participants,

C’est pour nous un agréable devoir de présider la clôture de cet atelier de renforcement des capacités des opératrices de radios communautaires.

Vous voici au terme d’une formation à l’issue de laquelle vous avez retenu pour l’essentiel que la radio communautaire est un instrument indispensable  et incontournable au service de la promotion du statut de la femme et au-delà de la communauté tout entière.

Vous venez de recevoir le viaduc, c’est-à-dire l’essentiel pour élever la conscience des femmes à accéder à des postes de décision dans les radios communautaires.

Une mission vous incombe alors : celle de réussir le pari d’être plus visibles dans ces radios par un accès effectif aux postes directionnels.

Comme vous le savez, notre département est pleinement attaché à la mise en œuvre de toutes dynamiques et approches novatrices, visant à assurer le développement de la communication.

C’est pour cette raison qu’il encourage la formation dans ce domaine pour contribuer à une avancée réelle des technologies de communication et l’accès à tous aux médias et qu’il salue, une fois encore, cette initiative du RIF-AMARC TOGO.

C’est également l’occasion d’exprimer nos vifs remerciements au Global Fund pour le financement accordé pour cette manifestation.

J’adresse également mes félicitations aux formateurs, encadreurs et aux participantes pour la réussite de cet atelier.

En vous souhaitant plein succès dans vos radios, je déclare clos l’atelier de renforcement des capacités des productrices de radios communautaires.

Je vous remercie de votre aimable attention

 

CERTIFICAT  DE  PARTICIPATION

Ce certificat atteste la participation active de

……………………………………………………………………….………………………………………………

à l’Atelier de Renforcement des Production de Radio Communautaires du TOGO

Organisé par le RIF-AMARC-TOGO et la GLOBAL FUND FOR WOMEN tenu à Lomé, TOPGO du 28 mai au 1er juin 2001

Fait  à Lomé le 1er juin 2001

                                                                                                                                                                      LA COORDINATRICE

Mme Dodji Delphine KOUDOSSOU

 

ATELIER  DE  RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PRODUCTRICES DE RADIOS  COMMUNAUTAIRES DU TOGO

LISTE  ET ADRESSES DES PARTICIPANT(E)S ET FORMATEUR(TRICE)S

#

Noms et Prénoms

Radio / Localité

Adresse complète (BP, Tél., fax, email

1

SOKPOH Kafoui -Louise

Kanal  FM (Lomé)

BP : 60115   Lomé -TOGO

Email : msokpoh@hotmail.com

2

BAYODA  Hubertine

Galaxie  (Lomé)

BP : 20822 Lomé -TOGO (Face cité

EAMAU, Doumasséssé) / Tél.21.63.18

3

GBODUI Rébecca Holali

Planète Plus (Kpalimé)

BP : 247 Kpalimé-TOGO / Tél. 41.08.19

4

HUNLEDE Dédé Thérisia

Evangile (Lomé)

BP : 2313 Lomé- TOGO / Tél.601 S/C

21.67.63  25. 44. 25 (service)

5

TCHALIM Birèwè

Radio Kara

BP : 21 / Tél. 60.60.61

6

HONKOU Mimpabe

Courtoisie (Dapaong)

BP : 89 / Tél. 70.82.22. / Fax 70.81.83

7

AGBAGLA   Martine

Maria (Lomé)

BP : 30162 Lomé-TOGO Tél. (ser) 26.11.31

Personnel : 26.49.46 / e-mail : martizia25@hotmail.com

8

SOULE  Marie –Thérèse

Nana FM (Lomé)

Tél. (ser) : 21.02.63. / 21.25.66.

Dom : 26.29.20 / email : essisoulé@yaho.fr

9

AZIANKOU Yawavi

Gbalédzé (Dzanifé)

Tél : 48.00.34

10

ATTI Dzigbodi

Excelsior (Atakpamé)

Tél.40.10. 20./ 40.10.47 (Dom)

11

BAMANA B. Nathalie

Horizon (Tsévie)

BP : 51/ Tél 30.43.01 / 09.85.04

Email : bamnathe@hotmail.com

12

BOUKA  Afi Dzigbodi

Carré  Jeune (Lomé)

Tél : 25.44.77 / 25.97.87

13

DZADE Massan

Radio Lomé

Tél : 21.24.92./ 93

14

TOMEKPE Yebianodo

Radio Lomé

BP : 434 / Tél 21.24.92/ 93

15

TOUH Balakiyem

Radio Lomé

Tél. 21.24.92 / 26.54.47/ 02.55.18

16

LOKOU Prénam

Radio Lomé

BP : 434/ Tél.21.24 92/ 22.89.63 (dom)

17

BATCHA rafiatou

Radio Tchaoudjo (Sokodé

BP : 279/ Tél50.03.92 / fax : 50.10.82

 

18

LAINE H.V. Aline

Delta santé (Aného)

BP : 202 / Tél 31.05.73

19

AGBANGBA Karimatou

ATOP Lomé

Tél : 21.25.07

FORMATEUR(TRICE)S

20

KOUDOSSOU Dodji

Coordinatrice RIF AMARC TOGO (Radio Lomé)

BP : 434 / Tél : 2124.92 / 25 19 49 / 03 23 67

e-mail : tabouivi@yahoo.fr

21

GBODUI  Kossivi 

Dir. Gale

Communication

BP : 388 / Tél. 21. 48. 01

22

ALADJI Victor

Professeur de

sociologie à l’U.L

Tél. 07. 14. 49

23

 

ANKOU Binsah Agbéko

Formateur (Radio planète plus / Kpalimé)

BP : 247 / Tél. 41 08. 19 / Fax 41. 09. 66

 

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