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Missions et origine du RIF AMARC TOGO
Notre mission est de rendre visible la place et le rôle de la femme à travers les radios communautaires afin qu’elles puissent accéder aux postes de responsabilité en matière de développement en général, et de développement communautaire en particulier.

Le Réseau International des Femmes de l’Association Mondiale des Radios Communautaires du Togo (RIF-AMARC-TOGO) est créé le 18 février 2000. Son numéro de Récépissé de Déclaration d’Association est : 1528 / MISD-DAPSC-DSC du 23 octobre 2000. Il est publié au journal officiel au numéro : 7061-553 Publication n°007190 du 1er novembre 2000.
L’objectif principal du RIF est : La promotion et le renforcement des pouvoirs des femmes dans les grandes instances. Les objectifs spécifiques sont:
- Faciliter et favoriser l’accès des femmes aux formations et aux postes de responsabilités.
- Faciliter le développement de l’expertise des femmes dans tous les domaines de la communication sociale.
- Accroître la conscientisation des responsables de radios sur la question des femmes.
- Mettre en place un progamme de lobbying , de recherche de financements et de partenariats techniques pour l’octroi de bourses d’études et de stages de perfectionnement et de recyclages.
- Renforcer les capacités des femmes du Réseau dans les divers domaines de la radio : production, animation, marketing, lobbying , technique, etc.
- Impulser des campagnes nationales pour effacer l’image négative des femmes véhiculée dans les médias.
Son origine
Le RIF-AMARC-TOGO est la Section Togolaise du Réseau Mondial des Femmes de l’Association Mondiale des Radios Communautaires. Ce Réseau Mondial a été créé le 29 août 1998 lors la 7ème Assemblée Mondiale de l’AMARC à Milan en Italie afin de mieux prendre en compte les besoins spécifiques des femmes au sein de cette Organisation. Par la suite, il a été organisé en septembre 1999 à Cotonou au Bénin, un atelier qui a réuni les représentantes des femmes des radios communautaires de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale. A l’issue de cet atelier, chaque représentante avait pour responsabilité de faciliter la création d’une section nationale du RIF-AMARC. Aussi, dès son retour de Cotonou, Madame Dodji Delphine EDOH-KOUDOSSOU qui avait représenté le Togo a-t-elle réuni les femmes travaillant dans les radios en vue de la création de la Section Nationale du RIF. Pour plus de précision, la raison principale de la création du Réseau au niveau mondial et plus particulièrement au niveau national est de prendre en compte les besoins spécifiques des femmes dans ce secteur du développement. Car, si la situation des hommes journalistes des radios de proximité reste à développer en Afrique, celle des femmes dans ce secteur laisse particulièrement à désirer. Les capacités des femmes ont cruellement besoin d’être renforcées surtout par rapport aux problématiques très sensibles dans trois domaines, notamment, 1) les Droit Humains, 2) le Genre et 3) le VIH/SIDA.
Sa zone d’activités
RIF-AMARC-TOGO est une organisation nationale. Elle réunit en son sein toutes les Radios Communautaires, urbaines et rurales du Togo. Il y a actuellement au sein du RIF-AMARC-Togo 18 Radios communautaires (rurales, semi urbaines, urbaines) issues de diverses catégories socio-professionnelles à vocation professionnelle, de développement, à vocation religieuse et à vocation artisanale.
Les activités de notre institution couvrent toute l’étendue du territoire togolais. En l’occurrence, les radios membres de notre réseau couvrent les 5 (cinq) régions administratives du Togo, notamment, la Région Maritime, la Région des Plateaux, la Région Centrale, la Région de la Kara et la Région des Savanes. Rappelons que la tendance actuelle est de mettre en place une radio communautaire dans chacune des 32 Préfectures composant les 5 Régions du pays.
Les principaux bénéficiaires des activités de notre organisation
Les femmes sont les principales bénéficiaires des activités de notre organisation. En particulier, les femmes qui sont employées au sein des radios membres du réseau bénéficient de nos interventions dans la mesure où nous aspirons à renforcer davantage leurs capacités et à améliorer leur niveau professionnel. Par ailleurs, les effets ou les résultats de nos interventions visent directement ou indirectement les femmes (mères, jeunes filles) ; par exemple, la promotion du Genre et des Droits de la Femme à travers le plaidoyer.
Les forces, les faiblesses, les perspectives de notre organisation, et risques
Les forces
- Les membres de notre organisation sont toutes des femmes et le fait qu’elles sont toutes employées dans les médias (radios) est une force de notre organisation dans la mesure où elles comprennent mieux leurs problèmes, ce qui renforce leur détermination et leur motivation.
- La présidente de notre orgnanisation est une spécialiste en formation. Elle maîtrise le concept «Genre». Pour avoir été Chef de Production pendant 25 ans à Radio-Lomé (Radio Officielle de l’Etat Togolais) où elle a réalisé et présenté des émissions d’information, de formation et de promotion de la femme jusqu’à sa retraite en avril 2005, elle a une compétence de haut niveau en matière de communication. Elle a été Responsable du Desk VIH/SIDA de Radio Lomé et Point Focal VIH/SIDA du Ministère de la Communication de 1993 à 2005. Elle est à la retraite, et à part ses activités de Consultant auprès de Plan Togo, elle consacre le plus clair de son temps, son énergie et son savoir faire, au RIF-AMARC-TOGO.
- Notre Organisation dispose de deux documents fondamentaux : il s’agit de deux guides : « Le guide de la formatrice en leadership des femmes dans les radios communautaires » et « Le guide de formation en genre et management des femmes dans les médias » : ces documents constituent une référence capitale pour nous. De plus, ils nous orientent dans toutes nos interventions.
- RIF-AMARC-TOGO dispose d’un siège, d’une base d’opération, d’un studio de production naissant, d’un groupe de production et du matériel de travail de base : tout ceci est encore limité bien sûr, mais est de nature à nous permettre une certaine opérationnalité dans nos interventions.
- La cohérence, la cohésion et le dynamisme au sein de l’organisation en plus de la volonté manifeste et la motivation d’apprendre les unes des autres, voilà l’une des forces de notre organisation.
Les faiblesses
- La base de ressources matérielles de RIF-AMARC-TOGO est limitée et a besoin d’être renforcée : studio à équiper, infrastructure additionnelle à mettre en place.
- L’absence d’un site web.
- Ressources humaines et financières limitées ne permettant pas le plein déploiement des activités de formation, de recyclage, de perfectionnement et d’encadrement des membres et des groupes cibles de l’organisation.
Les perspectives
- Recherche de ressources financières sûres pour solidement compléter et asseoir la base de ressources matérielles et d’équipement de l’organisation, en l’occurrence, le studio de production afin d’être la voix des « sans voix » que sont les femmes rurales.

- Equiper le Centre de formation et développer une stratégie efficace de formation afin d’assurer des formations continues, des sessions de recyclage pour relever le niveau de compétence et de performance des femmes dans les médias au Togo et pourquoi pas de la sous région ce qui leur permettra d’accéder aux postes de responsabilités afin de mieux prendre en compte les besoins spécifiques des femmes des médias.
- Renforcer la base de partenariat et de coopération avec les ONG des femmes de la place en produisant des émissions sur leurs activités, et conjuguer nos efforts pour un développement harmonieux de notre pays.
- Elargir notre horizon en adhérant à d’autres réseaux ou confédérations nationales et internationales d’ONGs qui ont les mêmes objectifs que nous afin de profiter des acquis des unes et des autres dans le domaine des droits humains, des technologies de l’information et de la communication,… pour échange, partage et apprentissage.
Les risques
Le principal risque pour notre Organisation est celui du manquement à la déontologie professionnelle dans le travail des médias. En l’occurrence, il y a le risque que l’insuffisance de compétence ou d’aptitude des femmes nouvellement engagées dans le métier des médias conduise à des dérapages ou à des flottements qui font entorse à la déontologie professionnelle. Par exemple, il faut beaucoup de doigté pour faire des reportages sur les droits de la femme ou le VIH/SIDA quand il s’agit d’aborder les communautés rurales pour des sessions de sensibilisation, de campagne...
Il en est de même quand il s’agit de la thématique «Genre». Par ailleurs, les ressources financières sont limitées : ceci pourrait compromettre le travail soutenu de notre organisation qui n’a pas encore atteint un haut niveau d’autonomie.





